Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

VERONICA SBERGIA & MAX DE BERNARDI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 23 mai 2012
 

Old stories for modern times
(Totally Unnecessary Records – 2012) 
Durée 45’35 – 15 Titres

http://www.redwineserenaders.it

Sans être le moins du monde rangés des Red Wine Serenaders, Veronica Sbergia et son complice Max De Bernardi s’offrent le temps d’un album une escapade en duo, un projet carrément réjouissant puisque de leur propre aveu il consiste à adapter de vieilles histoires pour les mettre tout naturellement au goût du jour au travers d’une musique qui se promène des juke joints du Mississippi jusqu’aux clubs transalpins en passant par tout ce que l’Europe compte de salles et de festivals pour y faire résonner des notes venues d’un ukulélé, d’un dobro, d’un kazoo ou encore d’un washboard … Quelques invités comme Sugar Blue ou Bob Brozman pour enjoliver encore un peu plus les choses, un style qui va du piedmont blues au ragtime en passant par le blues le plus rural, Veronica et Max ne cherchent pas midi à quatorze heures avec ces « Old Stories For Modern Times » mais s’attachent tout simplement à proposer ce qu’ils savent faire de mieux, une musique qui en appelle autant à Victoria Spivey et Big Mama Thornton qu’à Mississippi Fred Mc Dowell ou au Reverend Gary Davis et qui pousse tout naturellement quiconque pose une oreille dessus à taper du pied puis petit à petit à se laisser toucher par deux voix chaudes et complémentaires et par une musique qui sonne comme on le faisait dans les années 30 à 50 du siècle dernier sans pour autant être ni vieillotte, ni dépassée. Porté par des rythmes tour à tour lancinants ou entraînants, l’auditeur se prête au jeu d’un « Viper Mad », d’un « Cigarette Blues », d’un « Sweet Papa (Mama’s Getting Mad) », d’un « Keep Your Hands Off Her » ou d’un « Kentucky Blues » et n’en finit plus de se laisser aspirer dans un tourbillon musical tellement bien organisé que l’on se dit que revoir Veronica Sbergia et Max De Bernardi, que ce soit en duo ou dans le cadre de leur groupe, n’est pas une simple envie mais bel et bien une nécessité absolue ! On connaissait le très fort pouvoir enivrant des Red Wine Serenaders, on sait maintenant que même à dose homéopathique, il n’est pas moins exaltant … A consommer sans la moindre modération bien entendu !