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JOHAN ASHERTON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 mai 2012
 

The house of many doors
(Autoproduction – 2012) 
Durée 41’56 – 11 Titres

http://www.asherton.hinah.com 
http://www.myspace.com/johanasherton

Il avait trente ans quand il a décidé, en 1988, de se lancer dans une carrière solo après avoir joué dans divers groupes et avoir été durant quelques années le leader des Froggies. Né dans une famille de musiciens classiques, Johan Asherton commencera par apprendre le violon et le piano avant de se laisser séduire par le rock au travers de Jimi Hendrix et de se mettre à son tour à la guitare, s’inspirant de Johnny Winter et de Rory Gallagher avant de se tourner vers la folk des Bob Dylan, Nick Drake et autres Townes Van Zandt. Erudit, le musicien français chante exclusivement en Anglais mais puise son inspiration dans la poésie d’auteurs comme Maupassant ou Gauthier et aussi dans la peinture ou même dans le cinéma, créant du même coup une musique à la fois sombre, romantique et attirante par la somme de détails qu’elle est capable de rassembler. Accompagné de toute sorte d’instruments traditionnels, Johan Asherton nous emmène cette fois encore un peu plus loin dans un monde dont il est définitivement le seul à posséder les clefs …

La voix chaude et la guitare inspirée, l’artiste nous présente un nouvel opus pour lequel il a eu l’intelligence de se faire rejoindre par des cordes, de violons et violoncelles mais aussi de bouzouki, de banjo ou de mandoline, et enfin par des percussions, un accordéon, une flutte irlandaise ou même un orgue Hammond. Imaginé et écrit avec toujours la même inspiration, « The House Of Many Doors » s’impose très vite comme un véritable album de songwriter capable de transporter l’auditeur à travers des paysages qui se veulent attirants et qui se teintent pour moitié des vertes falaises d’Irlande et pour moitié des plaines ocres des déserts américains. Homogène mais sans jamais être linéaire, la succession des onze titres nous ouvre une à une toutes les portes de cette maison imaginaire que Johan Asherton hante de son esprit particulièrement recherché, laissant exploser l’une après l’autre de véritables folksongs irrésistibles comme « The Drift », « Southern Gothic », « From The Strand » ou encore « Famous Last Words » qui n’en finissent plus de résonner dans la mémoire de celui qui a su en capter dès la première écoute chacune des subtilités. Sous leurs allures faussement simples et dépouillées, les compositions de Johan Asherton savent apporter à chaque fois d’autres sensations, d’autres émotions … C’est aussi pour ça que l’on ne se lasse pas de les écouter !