vendredi, 04 mai 2012
TRACER – HEADCHARGER
LE DIVAN DU MONDE – PARIS (75)
Le 30 avril 2012
http://www.tracer-band.com/
http://www.headcharger.com/
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements : Roger (Base Prod), Bruno, Nicolas, Le Divan du Monde.
C'est vrai que rien qu'en regardant l'affiche du concert, on pouvait se douter que ça allait être chaud comme ambiance. Au Divan du Monde, il n'y aurait pas de pit pour protéger les photographes, mais bon, voilà, de temps en temps il faut savoir payer un peu de sa personne pour venir faire des photos et des live reports. Et les deux groupes de ce soir sont bien de cette trempe de groupes qui envoient la sauce.
C'est donc entre deux averses que j'arrive devant le Divan du Monde où déjà quelques personnes attendent l'ouverture des portes. Ce soir, c'est un très bon groupe de heavy français, Headcharger, qui est à l'affiche. Et ils ont eu la bonne idée d'inviter les Australiens de Tracer dont j'avais entendu parler en bien et que j'allais enfin pouvoir découvrir sur scène.
Ce sont d'ailleurs ces derniers qui ont entamé les hostilités. Et la surprise fut excellente. Waouh! D'entrée de jeu le trio surpuissant lâche les watts et nous plonge dans un stoner rock des plus efficaces. C'est fort, très fort. Les riffs de guitares sont simples, lourds et efficaces. J'aime bien ce style de musique où la sophistication est justement la simplicité.
La basse est excellente, et la batterie te remue jusque dans les tripes. Putain que c'est bon ce retour dans les sonorités 70s !!! L'Australie a toujours eu le chic de nous expédier en pleine face des groupes qui envoient le bois sans se poser de questions. Dans la salle c'est le feu. Le public adhère carrément à leur son. Le power trio a tout simplement conquis le Divan du Monde ce soir. Un groupe a découvrir absolument.
On a à peine le temps de se remettre de nos émotions que Headcharger arrive en force et en puissance sur les planches. Un pogo d'enfer pour les accueillir et surtout une introduction de concert tonitruante avec force guitares. Du gros son, on en voulait, eh bien on en a eu ! Toujours autant d'énergie pour les Normands. Du bon gros rock, viril, puissant.
Venu présenter son dernier album « Slow Motion Disease », Headcharger va enchaîner les morceaux sans jamais baisser d'intensité. Ca bouge partout sur la scène. Les deux guitares se rendent coup pour coup, entre riffs ravageurs et solos de fou. La section rythmique explose tout et Romain déchire grave au chant.
Que c'est bon tout ça mon dieu, que c'est bon ! Au niveau du public, le pogo s'est encore intensifié et les petits échanges amicaux se succèdent (désolé pour toi Jeune !). Bref c'est de la pure folie, mais qu'est ce que c'est bon, qu'est ce que ça fait du bien de se prendre ce gros son en pleine face. On navigue encore dans le stoner, le heavy, à la limite du metal. Et comme son prédécesseur, Headcharger te remue de la tête aux pieds.
Décidément le rock français, qu'il soit heavy ou metal, se porte, tout du moins musicalement, très bien et n'a absolument rien à envier aux anglo-saxons. Il faut seulement que le public n'hésite pas à aller voir les groupes sur scène car, comme ce soir, ils donnent toujours le meilleur d'eux même et laissent leurs tripes sur les planches.
En tous cas ce fût une excellente soirée, avec une découverte, Tracer, et une confirmation, Headcharger. Deux groupes qu'il faut impérativement aller voir sur scène s'ils passent près de chez vous.
Yann Charles – mai 2012
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