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SUCCESS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 mai 2012
 

Social Network Junkies
(Sakifo Records – Wagram – 2012) 
Durée 51’24 – 13 Titres 

http://www.myspace.com/herecomessuccess

Attention, ce groupe est tout simplement barré, ni plus, ni moins ! Prenez les Stooges et AC/DC, mélanger les deux en posant pour lier la mixture des influences partagées entre Run DMC et Kraftwerk et vous obtenez à coup sur Success, le groupe qui risque fort de tout renverser sur son passage et de  renvoyer du même coup le reste de la scène actuelle à ses études ! Un gros carton aux Transmusicales en 2007 alors que le quartet se produisait dans les bars avait posé les premiers jalons de l’histoire, c’est cette fois avec un véritable album que Mister Eleganz et ses disciples nous reviennent avec dans le creux de la main une ostie de pas moins de treize titres, une rondelle de plastique hautement corrosive qui rassemble en elle ce que les quatre énergumènes ont rapporté de leurs multiples concerts donnés autour du monde, de Russie jusqu’en Asie. Fort de son tube « Girl From New Orleans » débarqué en 2008, Success qui n’a depuis cessé de faire parler de lui en plaçant même un titre sur la B.O. de « Zombieland » au même titre que Metallica et Mozart poursuit avec la même foi et la même vigueur son œuvre visant à convertir à sa propre religion des fidèles auparavant adeptes d’un rock plein de détails et de subtilités. Entre grosses guitares et electro débridée, entre riffs bandés comme des arcs et groove directement destiné au dancefloor, les apôtres du nouveau « Social Network Junkies » nous en mettent plein les yeux et plein les oreilles avec des titres qui prêchent pour diverses chapelles mais qui le font avec tellement de naturel que l’on est bien forcé à un moment ou à un autre de finir par s’y reconnaître. Un « Nasty Baby » pour se mettre dans le ton général, des « Heavy M.C’s » et autres « Let Me Be » pour enfoncer un peu plus le clou, « The Psychanalist » et « Band for… » pour finir de nous mettre sur les rotules, il ne reste plus dès lors qu’à lancer l’assaut final avec un « ElectRaw Power » bourré de machines et à achever les dernières souches de résistance en leur repassant en guise de bonus une bonne dose de « Girl From New Orleans ». Vous avez envie de changer de rock ne serait ce que le temps d’un album ? C’est exactement celui qu’il vous faut dans ce cas précis !