Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ORBITAL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 12 mai 2012
 

Wonky
(ACP Recordings – 2012)
Durée 50’35 + 58’56 – 9 + 5 Titres
 
http://orbitalofficial.com 

Les frères Hartnoll qui avaient créé leur duo Orbital en 1989 s’étaient accordé une pause salutaire de pas moins de huit années mais cette fois c’est la bonne, après diverses compilations et autres albums live, c’est avec une nouvelle rondelle fraîchement sortie de leur imagination qu’ils reviennent nous présenter leurs créations electro débridées. Pour Paul et Phil, l’heure est venue d’emmener le public vers d’autres expériences en prenant un malin plaisir à mettre en adéquation des recettes vieilles de deux ou trois dizaines d’années avec une énergie follement actuelle et totalement débridée. « Wonky », le nouvel effort d’Orbital, est donc bien parti pour une fois encore battre les cartes de l’electronica et pour insuffler un vent de modernisme sur une scène qui n’est ni franchement techno ni franchement electro mais qui associe intelligemment un peu de ces deux ingrédients à la fois. Décliné en version standard et en édition double vinyle, ce pamphlet totalement hors des temps et hors des modes se lance dans une petite heure de folles expérimentations sonores en tous genres et nous dévoile au passage ses « One Big Moment », ses « Distractions » et ses « Beelzedub », nous offrant même en prime quelques featurings comme Zola Jesus sur « New France » ou Lady Leshurr sur le tittle track. Ceux qui avaient précédemment succombé au charme épatant des tubesques « Chime » et autres « Belfast » pourront se faire plaisir en s’offrant l’édition Deluxe d’un ouvrage qui dans une double digipack plutôt classieux réunit non seulement « Wonky » mais aussi une heure entière de bonus sous la forme d’un « Live In Australia » qui rassemble cinq pièces directement piochées dans la période nineties du duo. De quoi se reprendre à bon compte et de façon particulièrement intéressante des anciens singles comme « Lush », « Impact » ou encore « Satan » … Ca ne peut de toute façon pas faire de mal, surtout quand c’est aussi bien fait !