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JOSE & THE WASTEMEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 20 mai 2012
 

Twice upon a time
(Un Dimanche – 2012) 
Durée 34’26 + 31’39 – 9 + 9 Titres

http://www.wastemen.net
http://www.undimanche.com

A peine plus de trois mois après leur première réunion officielle en juin 2010, José & The Wastemen livraient déjà leur premier maxi, enchaînant rapidement sur un second et s’offrant au bout d’un an une première tournée au Canada pour tranquillement amener leur compteur de concerts vers les soixante unités … Dire que les choses ont été vite n’est pas usurpé donc puisque deux ans jour pour jour après sa création, le 1er juin prochain, le groupe sortira son premier album, un double s’il vous plait, sur lequel les invités prestigieux et les featuring en tous genres sont légion. Ajoutez-y quelques clips servis avec beaucoup d’ingéniosité en amont et vous aurez compris que José au chant, guitares et dulcimer, Rémi aux guitares et pedal steel, Mathias à la basse et Dimitri à la batterie sont bien décidés à frapper un grand coup sur le terrain du classic rock. Pour ce transfuge des Firecrackers et ses complices issus de combos comme Duster’71, Nadj et tant d’autres encore, rien ne semblait plus naturel, et c’est avec « Twice Upon A Time » qu’ils le confirment !

Pas de besoin de chercher midi à quatorze heures, on a beau la retourner dans tous les sens et regarder par les deux bouts de la lorgnette, c’est une musique sale, poisseuse et juteuse à souhait que nous proposent les quatre bad boys, et ils ne sont pas le moins du monde décidés à passer le balais avant de venir nous la servir à grand coup d’amplis vintage et de pédales d’effets sorties du même tonneau. Surfant du rock seventies à la folk un peu poussiéreuse, « Twice Upon A Time » ne se laisse jamais enfermer dans une quelconque forme de monotonie et c’est en invitant tour à tour Jeff Nolan, Lafayette ou Lull à mettre des chromes sur respectivement « Go Fuck Yourself », « Dusty » ou « High » mais aussi Doug Pinnick de King’s X à chanter sur « Paris » que José & The Wastemen parviennent à nous tenir en haleine du début à la fin de leurs dix huit titres, des morceaux qu’ils ont voulu proposer à l’ancienne, en les rangeant sur deux rondelles et en les livrant dans un digisleeve au look qui colle très intelligemment au contenu. Que ce soit en accords tendus et électriques, en slide ou encore en arpèges délicatement acoustiques, ces quatre troubadours et tous leurs complices nous rappellent que l’homme n’a pas inventé grand chose pour prendre du plaisir depuis la naissance du rock, et ils le font de si belle manière que l’on est bien forcé à un moment ou à un autre de prendre ce qu’ils affirment pour argent comptant. En attendant les prochaines dates, une écoute attentive s’impose !