vendredi, 04 mai 2012
Route 55
(Autoproduction – 2012)
Durée 45’57 – 12 Titres http://www.laurentzerat.net  Il est médecin de formation mais musicien de cœur et s’il a commencé dès la fin des seventies à fouler ses premières scènes avec ses premiers groupes, conseillé à l’époque par Louis Bertignac, ce sont bientôt les études qui accapareront son temps jusqu’à l’amener à travailler dans le domaine de la cancérologie et à y jouir en prime d’une certaine réputation. Une fois sa carrière bien assise, Laurent Zerat, The Doc, reprendra sa guitare en 2000 et commencera vraiment à essayer de marcher dans le sillage de ses idoles, Hendrix, Morrisson, Lennon et surtout Crosby, Stills, Nash & Young. Animateur des soirées du samedi au Réservoir entre 2008 et 2010, le guitariste finira par se mettre au chant et par fignoler une dizaine de titres qu’il s’en ira bientôt enregistrer avec trois musiciens rencontrés sur la tournée de Florent Pagny en 2003, François Delfin à la guitare, Olivier Brossard à la basse et David Salkin à la batterie, complétant son équipe studio avec David Mirandon aux percussions et se laissant aller librement entre soul, folk, rock et funk avec toujours en guise de fil conducteur un cachet so bluesy qui lui va comme un gant … La « Route 55 » que s’efforce de suivre aujourd’hui Laurent Zerat, The Doc, c’est celle d’un anniversaire bien entendu, le sien, mais c’est surtout celle d’une passion qu’il partage avec un public tout droit venu de la génération Woodstock et qu’il assumera pleinement sur les concerts à venir avec une formation spécialement créée pour la scène. Dix compos dont une retravaillée en version unplugged, une cover de son groupe préféré, « Long Time Gone », des chansons en Français et d’autres en Anglais, le Doc n’y va pas avec le dos de la cuillère quand il est question de nous prouver la qualité et la sensualité de ses idées, travaillant sa musique dans le sens de la longueur et ne se restreignant jamais le moins du monde au niveau des arrangements et des effets en tous genres pour à l’arrivée nous présenter une création large et complète dans laquelle non seulement rien n’a été oublié mais aussi dans laquelle rien n’a été laissé au hasard. Bien décidé à partager ses bonnes vibrations avec le public tout en lui glissant à l’occasion un message fort, Laurent Zerat nous envoie aussi bien « My Rock’n’Roll Band » que « Jimi, Jim And John », « Mais arrêter de cloper » ou « I Hate » et trace délibérément sa route en dehors des sentiers battus pour mieux la rendre unique en son genre et agréable à découvrir. Bien décidé à prendre autant de plaisir à la scène qu’il en a pris en enregistrant et en produisant « Route 55 », Laurent Zerat est délibérément entré dans un nouveau trip qui ne manquera pas de l’emmener on the road again. Ca va chauffer, c’est certain ! |
