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MEMORIES OF A DEAD MAN pdf print E-mail
Ecrit par Chino  
lundi, 30 avril 2012
 

V.I.T.R.I.O.L
(Klonosphere – Katroshi Ent. – Season Of Mist – 2012)
Durée 56'29 - 11 Titres

http://www.memoriesofadeadman.com 

C'est avec "V.I.T.R.I.O.L" comme deuxième album que nous reviennent les Parisiens de Memories Of A Dead Man. Après un premier album, "Beyond The Legend" (2009), les M.o.a.d.M nous avaient pondu un maxi, "Maze", l'an dernier, très alléchant ! A noter pour commencer un changement de line-up pour ce nouvel opus, exit Damien et Julien (respectivement à la basse et à la batterie), bienvenue à Audrey et Jef. Avec ces deux remplacements on rajoute Pierre au chant, Thomas au piano et Tony guitariste rythmique qui vient soutenir Ben. Un line-up renforcé donc, qui nous embarque pour 11 titres produit par Etienne Sarthou (Aqme) et masterisé par Lindberg Magnus (Cult Of Luna, Poisen The Well)

Et l'aventure commence fort avec le morceau d'ouverture "Tomorrow, At Dawn...". Dès l'intro en guitare-basse-batterie on sait que la production à été soignée et que ça va taper ! L'arrivée de la voix claire et hurlée nous plonge dans le côté screamo/hardcore des Parisiens. Dans la lignée des groupes comme Black Bomb A ou The Arrs ce coté screamo se retrouve dans des morceaux comme "Meshi'ha" ou "Diving Bell and Butterfly". Mais il serait ridicule de limiter "V.I.T.R.I.O.L" à du screamo comme un album de Silverstein. Les inspirations sont bien plus profondes et nombreuses. Ainsi dans "Under the Cross", "An Ode To Myself", "Trismegistus King", "Leave scars", M.o.a.d.M nous plonge dans ce qu'ils savent faire de mieux, un métal ambiant, enivrant, teinté d'émotions comme saurait le faire des Tool ou des Deftones... Nous nous attarderons particulièrement sur le morceau qui clôture le disque, "Inri"... 6 minutes d'instrumental qui nous évade, nous fait voyager vers une plage déserte ou perdu au milieu de la banquise (au choix) et ce n'est qu'au bout de ces 6 minutes que Pierre vient nous sortir de cette solitude en hurlant de toute ces tripes ! Puis sur ce brulot qu'est "Good Mournig Child" où les guitares et la voix de Pierre (tel un Kurt Cobain sur l'intro) nous font passer une vive émotion sur fond de métal, et oui c'est ça la magie de la musique. 56 minutes au final où l'on retiendra surtout la production bien léchée, la puissance globale du groupe et l'émotion qui s'en dégage. Amoureux de gros métal technique s'abstenir !