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BLEECH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 27 avril 2012
 

Nude
(Autoproduction – 2011) 
Durée 30’40 – 10 Titres
 
http://www.bleech.me.uk
http://www.myspace.com/bleech
http://www.facebook.com/bleechofficial 

Trio originaire de Londres, Bleech a la particularité de s’articuler autour de deux charmantes demoiselles, Jennifer A. O’Neill au chant et aux guitares et Katherine O’Neill à la basse, mais aussi d’un mâle drummer, Matt Bick, chargé d’apporter le versant viril à un édifice qui ne s’en porte pas plus mal. Adeptes d’un rock qui ne se pose pas de question et qui sait à l’occasion laisser entrer dans les compositions du groupe une pointe de mélodie pop et même de folk, les trois complices qui se connaissent depuis les bancs de l’école s’inspirent de leur quotidien pour imaginer leur musique et il n’y a dès lors pas grande surprise à ce qu’elle soit engageante et sensuelle mais aussi à l’occasion un peu torturée. Rejoint sur un de ses titres très élaboré par quelques musiciens de renom, Mark Feltham à l’harmonica, Ian Sweet aux cordes et Annelie Drabu au violoncelle, Bleech a le reste du temps laissé parler l’énergie et la spontanéité, délivrant à l’arrivée des courses une première galette qui rappelle un peu les Cranberries d’un côté mais aussi de l’autre Nirvana dont l’emprunt au titre du premier album pour donner son nom au groupe ne semble pas totalement innocent. Au rayon des très bonnes choses, on notera une voix délicieusement séduisante voire parfois carrément sexy mais aussi des guitares bien en place, une rythmique plus que solide et un talent d’écriture évident, Bleech forçant naturellement le respect avec des pièces solides comme « Weirdo », « Break My Nose », « Adrenalin Junkie » ou « Dancing Without You » et parvenant carrément à surprendre avec l’ovni « Flowerhands » et ses instrumentations particulièrement soignées. Le seul regret restera une durée qui ne dépasse que de très peu la demi-heure alors que des morceaux de cette qualité, on en aurait bien pris quelques-uns de plus pour faire la route … Mais ça ne fait qu’ajouter encore un peu à la curiosité et à l’envie connaître un peu mieux le groupe, et si possible en live !