dimanche, 22 avril 2012
United States Of Rock’n’Roll
(Autoproduction – 2011)
Durée 45’07 – 10 Titres http://www.myspace.com/onlyhighway  Lancés à très vive allure sur l’autoroute du succès, les rockers de Highway nous avaient laissés sur les rotules en 2005 après deux rondelles chaudes et explosives, deux belles tranches taillées dans la veine d’un rock aux cachets hard comme on le faisait à la grande époque des AC/DC, Deep Purple, Whitesnake et autres Aerosmith … Et depuis, plus rien, du moins au Nord de la Garonne puisque du côté de Sète d’où le groupe est originaire, c’est toujours la même énergie qui anime les frères Chambert, Ben à la guitare et Romain à la batterie, Benjamin Floch au chant et Sam Marchal, le nouveau bassiste arrivé en 2010 pour succéder à J.M. Gantard. Quelques beaux prix remportés dans divers tremplins, des concerts donnés à Londres pour arroser ça, il était temps de penser à la suite et c’est en s’offrant une fois encore les Trendkill Studios que Highway est passé à l’enregistrement de ce troisième opus, un ouvrage toujours dédié comme il se doit à la bière et au rock’n’roll ! Pas besoin de mettre les petits plats dans les grands, pas besoin d’en faire des tonnes, Highway a compris que c’est le versant le plus brut et le plus immédiat de sa musique qui contribuait à son succès et c’est en envoyant des riffs aussi directs que saignants et en posant dessus des textes simples et des refrains forts que le quartet revient à la charge d’un public dont les tympans sont rassurés par tant de spontanéité et un peu malmenés de temps à autres par tant de puissance. Au moment de pénétrer dans ces « United States Of Rock’n’Roll », on ne s’attardera pas à regarder derrière soi pour regretter ce que l’on y abandonne mais on se laissera plutôt guider à travers une dizaine de titres qui savent intelligemment conjuguer la force et la finesse, la violence et la sensualité, des brûlots comme « Become Someone », « Mr. King Size » ou « Breath Of Life » se laissant de temps en temps tempérer par des titres plus posés et plus délicats comme « Freedom » ou « On My Knees ». Toujours très fortement teinté de l’influence de ses modèles mais jamais attiré par la facilité et par le plagiat, Highway fait du rock houblonné avec de forts relents des frères Young, de ZZ Top voire même de Lynyrd Skynyrd, et le fait qui plus est avec ses propres tripes et surtout avec son âme, une raison de plus de vraiment apprécier non seulement une démarche mais aussi et surtout un résultat. Une valeur sure du rock national ! |
