Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

GRAPES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 20 avril 2012
 

Some kinds of happiness
(Autoproduction – 2012) 
Durée 31’23 – 10 Titres

http://www.facebook.com/porc.epic.music

C’est en travaillant sa musique à la scène que cette formation normande a tout naturellement fini par se trouver un son mais aussi une dynamique et c’est en assurant la promotion de la compilation « I Love LH » sur laquelle Grapes interprétait son titre « Velvet Glove » que ces voisins de Little Bob ont trouvé un public capable de succomber à une musique qui en appelle autant à de vieilles références comme les Kinks ou les Wings qu’à de plus récentes comme Arcade Fire ou Artic Monkeys. A l’heure d’enregistrer leur premier album, Stanislas Morel au chant, aux guitares et au piano, Cyril Chédot et Thomas Dubois aux guitares et tous leurs invités ont fait le pari de se lancer dans une création inspirée de la pop des sixties et des seventies mais de la mettre en boite de manière actuelle, confiant le soin de l’enregistrement à Robin Plante avant de déléguer le mixage des dix titres de « Some Kinds Of Happiness » à Rudy Coclet qui avait déjà contribué au succès de Girls In Hawaii, d’An Pierlé ou encore d’Arno. 

Avec son côté à la fois post-Beatles et pré-punk, Grapes affirme d’entrée de jeu qu’il n’est pas le groupe passe-partout de plus, celui que l’on écoute un temps puis que l’on jette dès l’arrivée du suivant. Il faut dire que les garçons se sont donné les moyens de leurs ambitions pour en arriver à quelque chose d’exceptionnel, quelque chose de surprenant où l’on retrouve des voix pleines de sensualité, des guitares et des claviers particulièrement soignés mais aussi à l’occasion un violon. Avec un travail impressionnant de réalisme et grâce à des arrangements signés Ludwig Brosch, le groupe parvient à nous installer dans le sillage naturel d’un McCartney et à nous mettre en émoi à grand renfort de titres bien sentis, intelligemment préparés et au bout du compte parfaitement réalisés. A l’écoute des « So Fine », « Earl Grey City », « Pretty Baby », « Confusion » et autres « Remember How Much I Love You », on finirait presque par regretter que la pop des frenchy sonne tellement british qu’elle en arrive quasiment à nous faire oublier que c’est de notre côté de la Manche que sont originaires ces quatre garçons qui ne tarderont plus à être dans le vent. Mais ce n’est là qu’un tout petit détail une fois rapporté à la somme des bonnes choses que l’on trouve dans ce premier album !