Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 19 avril 2012
L’ancolie (Traffix Music – L’Autre Distribution – 2012) Durée 38’08 – 12 Titres http://www.fredda-music.com 
Elle est chanteuse mais aussi guitariste et c’est forte de deux albums sortis sous son propre nom en 2007 et en 2009 mais aussi de son rôle de chanteuse dans le duo Radiomatic dans lequel elle se fend de reprises des sixties en compagnie de Pascal Parisot que Fredda revient ensoleiller le printemps avec un nouvel opus en forme de fleur vivace, un ouvrage qu’elle a tout naturellement appelé « L’ancolie ». Lauréate du troisième concours du Printemps des Poètes, la musicienne a toujours pris soin de tirer profit de ses multiples rencontres et c’est une fois de plus une musique fabuleusement ouverte sur le monde qu’elle nous présente, une musique qui a su tirer profit de toutes les collaborations qui ont ponctué l’aventure artistique de Fredda et qui s’impose à la fois comme une galerie de portraits et comme une sorte de voyage intérieur nourri de plein de bonnes choses. Débutée en 2010, l’histoire de cet album nous conduira vers Marianne Dissard, Bastien Lallemant et Yvan Hio qui signent divers titres mais aussi vers Mocke de Holden qui pose sa guitare, vers Stephen Harrison des Sons Of Desert qui installe sa contrebasse ou encore de Jacques Tellitocci à la batterie et bien évidemment de Pascal Parisot aux orgues et au banjo. Mixé par Baptiste Brunhes, « L’ancolie » trouve sa véritable dimension folk pop seventies au travers de titres délicats, sombres et efficaces comme « Morin Heights », « Il me reste », « Fenêtre à Collioure », « Constant » ou « Fleur d’ennui », des titres ponctués de mélodies vocales recherchées et de petites aspérités tellement attirantes que l’on rebondit à chaque fois de l’une à l’autre pour au bout du compte en arriver à se laisser aller librement à apprécier un album qui sait si bien mêler « L’ancolie » à la joie et à la mélancolie. Une artiste à (re-)découvrir d’urgence ! |