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HEADCHARGER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 16 avril 2012
 

Slow motion disease
(XIII Bis Records – 2012) 
Durée 51’04 – 12 Titres

http://www.headcharger.com

Après une quinzaine d’années de métier dans les jambes et des concerts en pagaille avec non seulement des passages dans tous les gros festivals d’Europe mais aussi deux prestations au Sonisphere en 2010 et un carton au Hellfest en 2011, on est en droit de penser que les Normands de Headcharger appartiennent à ce qui se fait de mieux en terme de rock en général et de metal en particulier, que ce soit dans l’hexagone ou encore plus largement sur tout le vieux continent. Autant inspirés par le rock sudiste des Lynyrd Skynyrd et par le rock old school des AC/DC, Black Sabbath et autres Led Zep que par les formations plus modernes telles que Metallica ou Danko Jones, Seb au chant, Babz et Anthony aux guitares, Rom à la basse et Matt aux drums ont toujours eu à cœur de prêcher la bonne parole d’un rock sans concession au fil de leur albums et ce n’est pas cette quatrième rondelle qui dénotera puisqu’une fois encore, la règle d’or des Caennais est respectée … It’s only rock’n’roll !

Planter des riffs dans le crane du public et s’efforcer d’entretenir la mutation jusqu’à ce que la conversion s’ensuive, Headcharger a compris que c’était par la force et par la puissance qu’il arriverait à se faire encore plus présent sur la scène internationale et c’est dès lors avec une douzaine de titres, soit autant d’hymnes potentiels, que le groupe s’est attaché à revenir en tout début d’année. Rock’n’ heavy ou metal’n’roll, les cinq garçons n’ont pas vraiment choisi si l’on en croit la palette de bons titres qu’ils nous proposent dans ce « Slow Motion Disease » puisque c’est entre titres plombés et titres speedés, entre titres pleins de groove et titres pleins de puissance que Headcharger tente une fois encore de contaminer ses fans à grand renfort de bombes sonores et de refrains imparables. Capable de passer d’une once de mélodie à une caisse de relents stoner, la rondelle sait fondre sous la langue mais aussi craquer sous la dent et c’est à grand renfort de ses « All Night Long », « Fires Of Hell », « Dusty Dreams », « Spain Summer Sun » et « Annoying N’Noisy » que le combo nous en donne bien plus que pour notre argent dans avec un ouvrage en béton armé servi qui plus est pour les plus assidus dans une édition limitée comprenant un DVD du passage de Headcharger au Hellfest. Elle est pas belle la vie avec « Slow Motion Disease » ?