Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

ANGEL J pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 10 avril 2012
 

Comment le dire
(Autoproduction – 2010) 
Durée 48’04 – 12 Titres

http://www.myspace.com/angel.garcia59

Guitariste depuis l’adolescence, Angel J finira par abandonner ses études au profit de la musique et c’est en rencontrant Pierre Sangra qu’il en arrivera à prendre part au groupe de rock Banlieue Est avec qui il participera à divers festivals et croisera la route de pointures comme Téléphone ou encore les Rolling Stones. Compositeur reconnu, le musicien offrira nombre de ses titres à d’autres artistes avant de finir par se décider à les interpréter lui-même, s’attachant alors à enregistrer son propre album pour lequel il ne formera pas un véritable groupe mais où il accueillera nombre de ses amis pour obtenir une couleur originale qui oscille entre chanson française un peu bluesy et pop aux accents folk … De duos en tous genres en chansons délicatement cuivrées, il y en a à peu près pour tous les goûts !

La guitare inspirée et le mot toujours soigneusement choisi, Angel J joue une musique qui ne se pose pas trop de question et travaille plus dans le sens du résultat d’ensemble que dans celui de l’effort de style trop appliqué, glissant aussi bien une grille de blues qu’un solo rock dans une seule et même chanson et n’hésitant pas à en appeler à des plans plus typiquement axés sur la variété pour rendre ses compositions plus accessibles à tous les publics. Fort de ses intonations qui rappellent parfois vaguement Bashung, Angel J nous propose avec diverses fortunes des bluettes telles que « Comment le dire », « Paysage vert », « Le glaçon » ou « Entre deux », la palme de la chanson la plus réussie revenant assurément à « C’est les affaires » non seulement pour la complémentarité des voix de ce duo partagé avec Wenta mais aussi pour le grain furieux des guitares qui colle au plus juste à l’ambiance générale du morceau. Un album à rapporter d’un concert par exemple, histoire de se souvenir d’un moment passé en compagnie d’un artiste à la fois bonhomme et attachant …