jeudi, 05 avril 2012
Destructive by nature (Trepan Records – MVS – Anticraft – 2012) Durée 49’18 – 12 Titres http://www.one-waymirror.com http://www.myspace.com/onewaymirrorband 
Cinq musiciens reconnus issus de combos comme Lyzanxia, Scarve ou Phaze I, amis de longue date qui plus est, il n’en fallait pas vraiment beaucoup plus pour que One Way Mirror finisse par voir le jour en 2005 autour d’une seule et même envie, celle de créer le groupe de metal ultime ! Onze titres et trois années plus tard, Guillaume Bideau aux voix, les frères David et Franck Potvin aux guitares et leurs complices rythmiques de l’époque accouchaient sans trop de douleur d’une première rondelle éponyme qui finissait de leur ouvrir les dernières portes récalcitrantes, les emmenant en prime jouer dans toute l’Europe avec entre autres une tournée en ouverture de Soilwork … Et puis les choses ont tout naturellement suivi leur cours naturel avec à la clef pas mal de concerts et la préparation d’un nouvel album sur lequel on retrouve Vincent Perdicaro à la basse et Clément Rouxel à la batterie pour une nouvelle tuerie ultime de metal comme on aime ! « Destructive By Nature », c’est bien plus que le simple énoncé du problème … Sans s’encombrer de barrières trop difficiles à franchir, sans chercher à savoir s’il est plutôt heavy, plutôt metal ou plutôt je ne sais quoi encore, One Way Mirror se contente d’être un putain de groupe de rock sans concession et d’enquiller des riffs de la plus belle des manières sur un pur fucking album qui retourne en moins de deux jusqu’aux plus difficiles ! Douze titres, cinquante minutes, c’est en passant des cris de la bête blessée aux feulements de celle qui l’attend au tournant que Guillaume Bideau s’affiche comme l’homme de la situation, le frontman naturel d’un groupe qui repose non seulement sur sa voix mais aussi sur la paire de guitares qui débite des stères au calibre exact à ses côtés. Porté par une section rythmique costaude, le groupe y va sans retenue de sa nouvelle livraison de bombes et nous tire juste après l’hymne éponyme de rigueur une belle salve faite de « Face To Face », « Wasted Years », « Straight Into The Wall », « Inner Symphony » et autres « Yes But No » qui réchauffe les articulations et qui met tout le monde d’accord sur la haute teneur énergétique non seulement du quintet mais aussi et surtout de sa musique. Taillé sur mesure pour se faire une place au soleil, One Way Mirror fait avec « Destructive By Nature » un nouveau pas en avant sur le chemin qui le conduira c’est certain à la reconnaissance … Avis aux amateurs ! |