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QUIXOTE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 03 avril 2012
 

Devil in a Bunny Suit
(Gône Prod – 2012) 
Durée 45’03 – 12 Titres

http://www.quixotemusic.com

Un pied à Berlin tandis que l’autre est à Paris, Quixote est une de ces formations qui font de la pop d’une manière peu commune, s’attachant à trouver une alchimie singulière entre l’efficacité de ses morceaux et la sensualité de ses mélodies … Pas étonnant dès lors qu’en décrivant la musique qu’ils font, la BBC cite pêle-mêle des pointures comme Nick Cave, Buckley et Radiohead, de quoi attraper la grosse tête en moins de deux et pourtant Cameron Laing, chanteur et guitariste, et son complice pianiste Dany Conroy, tous deux responsables de l’ingéniosité des compos, n’en sont pas moins restés humbles, poursuivant leur chemin avec à leur côté leur compatriote Phil Walker aux guitares et les Français Guillaume Cambon à la basse et Laurent Boile à la batterie, l ‘album ayant été pour sa part enregistré avec un autre batteur mais également avec une foule d’intervenants venus apporter cuivres, cordes et chœurs à un édifice en tous points captivant.

De son titre à rallonges, « Devil In A Bunny Suit, Angel In A Cocktail Dress », ce premier album du quintet a choisi de ne conserver que la première moitié sur la tranche la jaquette mais n’en renonce pas pour autant à mettre l’accent sur toutes les diversités annoncées sur le papier, panachant comme promis sur le contrat les aspects les plus diaboliques et les autres plus posés et forcément plus séducteurs. Tiraillés entre la noirceur la beauté, les morceaux de Quixote en appellent tantôt à la sagesse et tantôt à l’audace, travaillant sur un versant innovant mais conservant à l’esprit une volonté de rendu général qui sait en passer par la force autant que par la délicatesse, ne s’épargnant ni les saturations extrêmes, ni les arpèges délicats. Ballotté sans trop de ménagement d’un « Big Bad Man » à un « Elephant », l’auditeur en passe par le piano et par les guitares et se retrouve plongé au beau milieu de pièces épatantes de réalisme et surprenantes d’ingéniosité comme « Whisky Fists », « Drive Me Naked » on encore « Cincinnati », des morceaux qui insistent sur toutes les facettes opposées et pourtant si complémentaires d’un groupe bien décidé à marquer son époque par une originalité sans cesse mise en avant. Ils seront en tournée en France à partir de l’été mais en attendant, une première découverte de Quixote sur album s’impose !