Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DREAMCATCHER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 avril 2012
 

Emerging from the shadows
(Awesome Prod – Brennus Music – 2012) 
Durée 42’44 – 10 Titres

http://www.dreamcatcherfrance.com
http://www.myspace.com/dreamcatcherfrance
http://www.facebook.com/Dreamcatcherfrance

Trente années passées à naviguer dans et autour du metal, que ce soit dans la peau du fan, du journaliste, du musicien ou même de l’organisateur de concerts ont forcément laissé des traces indélébiles dans l’esprit de Chris Garrel et c’est il y a une grosse dizaine d’années que ce dernier a ressenti le besoin de former Dreamcatcher, s’offrant en 2006 une première rondelle éponyme de quatre titres et parvenant à stabiliser le line up du groupe deux ans plus tard avec Denver et Geoff aux guitares, Rado à la basse et Nico aux baguettes. Descendants naturels de combos comme Iron Maiden, Megadeath et autres Iced Earth, les Parisiens ont toutefois eu à cœur de développer leur propre style et c’est en tournant copieusement en France mais aussi à l’étranger qu’ils en sont arrivés à peaufiner une dizaine de compos qui prennent enfin place sur un premier album qui devrait donner le tournis aux amateurs les plus exigeants du genre ! Attention à cet attrapeur de rêves, il y a fort à parier qu’il ait été directement inspiré des traditions indiennes …

Réussir à trouver le groupe killer qui tienne la route non seulement au niveau des guitares, de la rythmique et du chant n’est pas chose évidente sur la scène metal actuelle mais là, force est de constater que Dreamcatcher remplit toutes ces conditions, et haut la main en plus. Ayant définitivement avalé mais aussi recraché toutes ses influences, le quintet a compris que ce n’était pas en jouant le jeu de la copie carbone qu’il parviendrait à sortir de l’ombre et c’est non seulement en avançant dans sa propre voie mais aussi et surtout à son propre rythme qu’il en est arrivé à proposer des compos qui se tiennent et qui ne ressemblent jamais en rien à ce qui a déjà été fait, que ce soit sur la scène nationale ou sur la scène internationale. Alors bien entendu, on y trouve des breaks à foison, des soli de guitares dévastateurs, des envolées lyriques du plus bel effet et des riffs qui bastonnent grave, mais jamais Dreamcatcher ne s’abaisse à essayer de proposer du sous-Judas, du Helloween au rabais ou du Trust à bon marché, préférant en lieu et place s’affirmer comme le bon groupe qu’il est à force de ses propres « The Soul Can Rest », « People Of Darkness », « Fire & Ice » ou « I Will Spit On Your Grave », cédant au passage à l’appel de la version unplugged avec « How Much I Miss You », mais uniquement pour la bonne cause. Autant de bonnes raisons donc de saluer un album qui redore un peu le blason du heavy français en lui apportant du même coup une certaine respectabilité. On a besoin de ce genre de démarche ferme et assurée pour rattraper le retard et pouvoir espérer un jour retrouver un groupe français au plus haut niveau ! A bon entendeur …