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GASTEROPODES KILLERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 31 mars 2012
 

New blood
(Gekill Prod – Trauma Social – 2012) 
Durée 35’35 – 11 Titres

http://gasteropodes.propagande.org

Et voilà un album de plus pour les Gastéropodes Killers, le sixième si les comptes sont bons, et pour le combo de Romainville, c’est une fois encore l’occasion idéale d’aller répandre sa colère et son engagement six ans après « Bring Me Back » mais surtout vingt ans après sa création ! Indéboulonnables, Nath à la basse et au chant mais aussi Drunk et Droopy aux guitares reviennent avec Maxime à la batterie et aux claviers pour nous emballer à la manière punk pas moins de onze nouvelles chansons tellement saignantes et juteuses mais aussi mystiques qu’on ne pouvait décemment imaginer pour l’effort un autre titre que « New Blood ». A la fois sombre, glauque et un peu oppressant, l’ouvrage est taillé sur mesure pour prendre sa véritable dimension à la scène, le seul véritable endroit où nos Gastéropodes sortent véritablement de leur coquille pour se transformer en Killers !

Plus grandiloquents que jamais, les quatre musiciens nous emmènent de temps en temps dans des registres que n’auraient jadis sans doute pas renié ni Nina Hagen ni Gogol Premier tant le ton est théâtral … Le contenu ne l’est pas moins et si les riffs se tendent parfois moins ouvertement que lors des précédentes rondelles proposées par le groupe, l’allure générale du mouvement reste plus ou moins la même avec comme toujours la cover qui va bien, dédiée à Mike Brant cette fois avec une relecture aussi débridée que décontenançante de « Ma prière ». Quelques hymnes en puissance dans le genre de « Bourrachos » ou « Snails Of Anarchy », une palette toute entière de titres sous influence comme « Ma religion », « Crucifie » ou encore « Sanctuaire » et un final hypnotique dédié à « Fukushima », il n’en faut pas plus aux Gastéropodes Killers pour surprendre leur monde et en même temps démontrer que le groupe est en perpétuel mouvement, signe que le punk qui l’anime depuis maintenant deux décennies n’est pas en train de perdre de sa fougue mais tout simplement en train de chercher d’autres directions à explorer … On appelle ça évoluer et c’est plutôt bon signe puisque le public le fait lui aussi avec les années !