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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 28 mars 2012
Niandra Lades
(Cut Cut Records – 2012)
Durée 33‘21 – 10 Titres http://www.myspace.com/myniandralades 
On jurerait presque à les entendre qu’ils sont anglo-saxons mais quand on cherche un peu, on découvre vite que ces disciples d’Elliott Smith, de Sparklehorse et d’Arcade Fire sont tout simplement d’origine clermontoise … Soit, on aura d’autant plus de plaisir à découvrir Niandra Lades qu’ils sont nos compatriotes et qu’en prime leur musique est un véritable régal, le groupe qui n’en finit plus de sillonner les routes depuis sa création en 2008 ayant forcément pris un soin tout particulier à roder ses chansons à la scène avant de se mettre à les enregistrer avec Pascal Mondaz pour nous les offrir juste après l’arrivée du printemps. Au programme, rien que des bonnes choses entre indie et pop avec en toile de fond des mélodies complexes portées par une voix qui ne l’est guère moins et qui sait se faire à la fois intimiste et charmeuse. Soutenus par des arrangements de cordes bien pensés et par des guitares insaisissables, les dix titres de cet effort éponyme sont autant de flèches qui se plantent directement dans l’inconscient de l’auditeur et qui se montrent dès lors particulièrement difficiles à extraire tant elles creusent profondément. Remarqué lors de son passage à Taratata à l’automne dernier où le groupe avait interprété son propre « Oh Sun ! », Niandra Lades démontre en à peine plus d’une trentaine de minutes qu’écrire des chansons fortes n’est pas une chose qui lui pose des problèmes et qu’à cet exercice pourtant pas évident, il se montre capable de se fendre de purs joyaux comme « To Emma », « Strawberry Cake », « Love Me » ou encore « David.G Wrote This Song ». Passer à côté d’un album de cet acabit sans le voir serait une grossière erreur, reste maintenant à espérer que les radios aient un tant soit peu de nez … On croise les doigts ! |
