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FLASHFALCON / LOS DISIDENTES DEL SUCIO MOTEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 28 mars 2012
 

East Side Story
(Deadlight Entertainment – MVS Distribution – 2012) 
Durée 35’09 – 8 Titres

http://www.lddsm.com
http://www.facebook.com/Flashfalcon

Mon premier vient de la région lyonnaise, mon second est originaire de l’Est de l’hexagone et les deux réunis jouent non seulement du rock, mais le font qui plus est de façon tellement différente et en même temps tellement complémentaire que retrouver Flashfalcon et Los Disidentes Del Sucio Motel sur un seul et même split album est forcément une vraie bonne nouvelle. Imaginée comme le remake d’une célèbre comédie new-yorkaise au nom très semblable, « East Side Story » oppose deux clans ou plutôt deux combos, les Frangins Maverick d’un côté et les Falcon de l’autre, mais pas à coups de battes de base-ball puisqu’en lieu et place, c’est à grand renfort de riffs épais et puissants que chacun tente de bousculer l’autre, en toute amitié soit dit en passant puisqu’en dehors de la pochette un poil agressive, les deux combos sont dans le civil plutôt en bons termes. Au menu des agapes, un rock vintage pas piqué des vers avec trois titres personnels par groupe et, saucisse sur la choucroute, une cover du groupe d’en face. A ce jeu pas con pour un sou, Flashfalcon ouvre les hostilités sur la Face A avec une livraison bien tassée de « Ridin’ With The Mavericks », « Low Life » et « Numb », glissant au beau milieu le « Sir Dany Jack » des Disdentes tandis que ces derniers sortent l’artillerie lourde sur la Face B avec « The Ones », « Lucha Libre » et « Persia », rendant la monnaie de leur pièce aux Falcons en revisitant à leur propre sauce leur « Eternal Lonesome Boy ». A la question qui tenaille forcément le fan de savoir lequel des deux pourra brandir l’étendard de la victoire, bien malin celui qui saura apporter une réponse définitive tant les uns et les autres se donnent non seulement sans compter mais aussi et surtout avec un plaisir palpable. Le grand perdant de l’histoire est connu par contre, c’est indiscutablement celui qui a troqué sa vieille platine vinyle contre un beau smartphone tout neuf parce que sur ce coup, ça va salement lui manquer ! Une pure tuerie bien sale et bien violente …