mardi, 27 mars 2012
Burning Bridges
(Craze Records – 2011)
Durée 27’16 – 8 Titres http://www.hanginout.be
http://www.myspace.com/hang1out
http://www.crazerecords.com
http://www.myspace.com/crazerecords 
Groupe de scène avant tout, Hangin’Out n’en a pas pour autant renoncé à alimenter les bacs indépendants et les stands de merchandising avec ses diverses rondelles puisque son premier split CD a vu le jour en 2004, trois ans avant un premier album qui lui a ouvert les portes de pas mal de compilations dédiées au punk rock, un registre dans lequel le quintet liégeois n’a pas grand chose à envier à ses aînés. Une grosse dizaine d’années passées sur les routes de Belgique mais aussi d’Allemagne, de France et du Benelux à se frotter aux autres formations ont apporté une solide expérience à Mario Brandic au chant, Laurent De Zutter et Philip Hustinx aux guitares, Sambo Chhun à la basse et Loïc Bruyère à la batterie, et c’est sans se poser de question mais en mettant directement la tête dans le guidon que le groupe revenait récemment avec dans sa musette une nouvelle tuerie en huit pièces, un album de pur punk’n’roll appelé à faire sauter les derniers verrous du succès ! Un pied dans le rock, un autre dans le hardcore, un doigt coincé dans l’engrenage de la vitesse et l’autre se laissant attirer pas des envies évidentes de mélodie, Hangin’Out est un pur concentré d’énergie, une machine taillée sur mesure pour fabriquer des riffs fédérateurs et pour mettre ensuite dessus des refrains entraînants, les deux se fondant naturellement au beau milieu d’un creuset chauffé à blanc par des rythmiques épileptiques et totalement allumées. Portés par des influences larges qui vont des Ramones jusqu’à la nouvelle scène californienne et plus si affinités, les Hangin’Out ne perdent pas leur temps à entrer dans des détails inutiles et se concentrent en lieu et place sur la recherche de l’efficacité ultime pour nous claquer à la manière d’un bourre pif des hymnes potentiels dans le genre de « Second Chance’s For Losers », « Welcome », « Wingman », « Forbidden Emotions » ou « The Witch Hunt ». Rompus à l’exercice du punk rock qui réchauffe les articulations, ces Belges nous jouent un de leurs bons tours avec « Burning Bridges », confirmant par la même occasion la vivacité impressionnante actuelle des groupes du plat pays. Mais que peuvent ils bien mettre dans leur bière pour être aussi inspirés ? Une investigation supplémentaire en live s’impose ! |
