dimanche, 11 mars 2012 LES NUITS DE L’ALLIGATOR
POSSESSED BY PAUL JAMES – LINDI ORTEGA – KITTY, DAISY & LEWIS
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 21 février 2012
http://www.myspace.com/possessedbypauljames
http://www.myspace.com/lindimusic
http://www.myspace.com/kittydaisyandlewis
http://www.nuitsdelalligator.com
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements: Isabelle Béranger, La Maroquinerie, Bruno.
Il fallait bien que cela s'arrête à un moment, et on peut dire que cette édition 2012 des Nuits de L'Alligator a été un très bon crû ! Une belle variété d'artistes, qui naviguent entre rock et blues, et toujours avec l'envie de donner le meilleur de soi pour le public. Il fallait que la dernière soirée soit une fête, et elle l'a été. Un grand merci aux organisateurs, techniciens, et l'équipe de la Maroquinerie. Vivement l'édition 2013 !!!
Possessed By Paul James
Importé directement du Texas, Konrad Wert, alias Possessed By Paul James, est vraiment possédé, chantre du folk-blues dans sa version la plus violente, enfiévrée, cathartique, façon 16 Horsepower ou Baptist Generals. On a prévu les extincteurs, sur scène, Possessed By Paul James pourrait prendre feu. Un grand bonhomme, une musique qui envoie, et du grand spectacle pour ce One Man Band !
Lindi Ortega
En rouge (les bottes) et noir (tout le reste), la canadienne Lindi Ortega n'imite pas Jeanne Mas, mais elle peut chanter des reprises de Johnny Cash (si vous demandez gentiment) avec la voix et l'énergie de Dolly Parton. Une révélation et un salutaire coup de pied botté dans les conventions de la country.
Je l'avais découvert en solo, mais cette version "band" avec un guitariste qui lâche les watts, un clavier qui apporte un côté plus planant, et une section rythmique excellente, me conforte dans l'idée qu'on reverra très vite Lindi Ortega sur les scènes et dans les festivals.
Kitty, Daisy & Lewis
Chez les Durham, on revisite à l’heure du thé les standards du swing, du rockabilly et du rhythm’n’blues. Lorsque la fratrie Kitty, Daisy & Lewis, forme un groupe aux inspirations 50’s, cette épopée se transforme en entreprise artisanale familiale, et les trois jeunes multi-instrumentistes aidés de leurs parents se mettent à produire à la maison des singles qui font le tour du monde. De premières parties insolites (Coldplay, Razorlight) en tubes dansants qui envahissent la toile («Going up the country», «I’m so sorry»), le trio londonien réécrit avec passion les premières pages du rock n’roll. Que rajouter à cela, si ce n'est que leur show plaît autant aux fans de rockab’ que de blues ou de rock. Excellents sur scène, étonnants dans leur manière de changer de "poste" à chaque morceau … Une belle maîtrise et une grande finesse dans leurs compositions. Un final qui a tenu toutes ses promesses !
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