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THEA HJELMELAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 24 mars 2012
 

Oh, the third…
(Thea Hjelmeland Records – 2012) 
Durée 30’44 – 9 Titres

http://www.myspace.com/theahjelmeland 

Elle a cette blondeur caractéristique des filles du Grand Nord et quand on la voit, on comprend avant même qu’elle ne dise son nom que Thea Hjelmeland est Norvégienne … On découvre ensuite qu’elle est chanteuse, mais aussi multi-instrumentiste, et depuis sa plus tendre enfance en plus, chose peu évidente quand on sait que pour étudier la musique, il a fallu qu’elle s’exile à six heures de route du petit village dont elle est originaire. Alors forcément, elle en a profité pour parfaire son instruction, commençant par le piano à 7 ans avant de passer à la batterie et 12 et à la guitare un an plus tard pour finalement s’essayer à ses dérivés, du banjo au ukulélé en passant par la mandoline. Récompensée lors d’un concours à sa majorité, Thea enregistrera un premier maxi avant de se mettre à rêver de chaleur et d’aller passer six mois à Cuba pour finalement s’installer à Paris qui servira de base à son rayonnement artistique … Trois années de voyages et de concerts plus tard, un album voit enfin le jour !

C’est en retournant sur ses terres d’origine que Thea Hjelmeland a voulu mettre en boite les neuf titres de « Oh, The Third… », essayant plusieurs studios parmi les meilleurs de Norvège et s’offrant même les services du producteur Jorgen Traeen (Sondre Lerche, Enslaved, Kaizers Orchestra …) pour en arriver à se fendre de quelques morceaux intenses sur lesquels elle a mis énormément d’elle mais aussi un peu des autres puisque l’on y remarque son frère à la batterie et son père à l’harmonica, et quelques amis musiciens de plus au passage. Des instrumentations sobres agrémentées d’arrangements soignés, des parties vocales cristallines au possible, un véritable talent à la fois jazzy et pop, Thea Hjelmeland n’est pas à un effet de style près quand elle se met à faire de la création artistique et c’est en s’appuyant sur la somme de ses nombreuses expériences et de ses multiples collaborations qu’elle propose à son public un ouvrage écrit et interprété avec le cœur et l’esprit, un album bref mais intense où l’on se régale des « Perfume » et autres « It’s Too Late » mais aussi de « Candyman », « Ladies » ou « In This Town ». Tour à tour intimiste et fédératrice, glaciale ou encore bouillante, la musique de la Norvégienne est une surprise permanente, mais c’est aussi une source intarissable d’émerveillement. On aime vraiment !