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SUAREZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 mars 2012
 

L’indécideur
(Pias – 2012) 
Durée 49’31 – 16 Titres

http://www.suarezlegroupe.be

Ils sont quatre, trois Malgaches et un Belge, mais un belge d’origine italo-espagnole, alors forcément c’est une musique on ne peut plus métissée que Suarez s’attache à nous proposer. Repéré avec son tube de l’été 2008, « On attend », le quartet de Mons enchaînera avec deux titres de plus, « AieAieAie » et « Juste pour voir », et s’en ira confirmer sa position prédominante sur une centaine de concerts, en profitant pour s’offrir un passage à Taratata mais aussi des virées au Québec et forcément à Madagascar. Un break prolongé et déjà les ébauches d’un nouvel album se laisseront entrevoir, Marc au chant, Dada aux guitares, Maximin à la basse et Pata à la batterie commençant à travailler à la maison pour finir par s’enfermer dans les Studios de La Chapelle, à Waisme, pour y graver dans la pierre « L’indécideur », l’album mur et particulièrement abouti d’un groupe qui a trouvé ses marques mais aussi son identité sonore.

Ils ont l’engagement sobre et délicat et le sens de la mélodie légère, et pourtant Suarez n’est pas simplement un groupe de chanson un peu pop qui viendrait poser ses bluettes à l’intention d’un public estudiantin à dominante féminine, loin de là puisque si sur leur premier effort ils adaptaient à leur manière quelques classiques comme « La vie en rose » ou « La non-demande en mariage », c’est cette fois « Porque Te Vas » qui a les faveurs de la reprise sur un album qui ne compte pas moins de seize titres, bonus inclus. Avec ses mélodies délicates, ses guitares fluides, ses phrases directes et ses arrangements soignés, Suarez pose les fondations d’un succès garanti en mélangeant une part de passion et une autre d’indignation, en s’inspirant autant des choses de l’amour que de celles de la vie et en prenant appui sur toutes les rencontres faites lors de ses excursions malgaches pour insister sur l’Homme avec un grand H et sur tous les sentiments, bons ou vils, qui peuvent l’animer. On en passe par « Le temps de voir », « Ta différence », « L’ombre » ou encore « Con de toi » avant d’en terminer par « La fin du monde » et « Tendre romance », histoire sans doute de rappeler qui si tout n’est pas rose, tout n’est jamais vraiment noir non plus. Une révélation de plus venue du plat pays …