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LES NUITS DE L'ALLIGATOR : LEWIS FLOYD HENRY, MAMA ROSIN, TWO GALLANTS pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
mercredi, 29 février 2012
 

LES NUITS DE L’ALLIGATOR
LEWIS FLOYD HENRY – MAMA ROSIN – TWO GALLANTS 
LA MAROQUINERIE – PARIS (75)
Le 20 février 2012 

http://www.lewisfloydhenry.com  
http://www.myspace.com/mamarosin  
http://www.twogallants.com  
http://www.nuitsdelalligator.com  

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann 

Remerciements: Isabelle Béranger, La Maroquinerie, Bruno.

Seconde soirée de ces Nuits de L'Alligator à La Maroquinerie qui pour l'occasion a revêtu ses plus belles décorations. Ambiance bayou à l'entrée et écran géant dans le patio, avec projections de concerts sur le mur de l'immeuble. Une belle ambiance avant même que ne commence la soirée. Du monde, bien entendu, des groupes prêts à faire rugir les watts, bref des soirées comme on aime. Et pour commencer …

Lewis Floyd Henry
L'Anglais Lewis Floyd Henry est un bon vrai one-man-band cinglé comme on les vénère : il s'est d'abord fait connaître en jouant dans les rues de Londres une musique aussi étrange que cabossée, à la croisée de Jimi Hendrix, du blues le plus trash et du hip-hop. Un passage aux Nuits de l'Alligator qui marquera les esprits grâce à sa créativité, et il faut bien dire aussi par sa folie ! Un grand moment.

Mama Rosin
Et si toute la musique qu'on aime, elle venait de là, elle venait de Suisse, via le yodel ou de lointains cajuns francophones ? Pour sûr, elle est partie se ressourcer à Genève, chez Mama Rosin, merveilleux groupe qui fait du stop en attendant le diable au crossroad de toutes les bonnes musiques américaines sudistes. Et le diable est venu. Du très très bon. Musique Cajun à souhait, entre accordéon, bandonéon et guitare, le tout dans des rythmes énervés et la fête à tous les étages. Un vent de folie qui a soufflé sur La Maroquinerie.

Two Gallants
Vieille légende californienne, le duo Two Gallants n’a à notre connaissance pas sorti de disque depuis près de cinq ans. Mais il continue à tourner, comme on fait tourner les tables, conviant les fantômes de l’americana, du folk gothique et du roots rock damné. Ils reviennent d’une tournée en Asie, avec sans doute plein de nouvelles histoires à hululer. C'est fort, très fort. Un duo guitare/ batterie avec une énergie phénoménale et surtout beaucoup de puissance autant musicale que dans les textes.

Encore une belle affiche, et de mon point de vue un retour vers les vraies valeurs de la musique brute aux arrangements minimum. Du pur jus rock & blues comme on aime. Des spectateurs avides de découvertes, qui sont repartis pleins de bons souvenirs dans les oreilles et dans les yeux. Et demain sera un autre jour …

Yann Charles – février 2012 
Source : La Maroquinerie, Les Nuits de L'Alligator.