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JENNY LEE & THE HOODOOMEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 mars 2012
 

Pretty gritty city
(Autoproduction – 2012) 
Durée 27’18 – 7 Titres 

http://www.jennyleehoodoomen.com

On avait presque fini par réussir à faire le deuil des Hoodoomen puisqu’ils avaient raccroché les amplis depuis il y a bien longtemps, et pourtant quel plaisir que celui de retrouver aujourd’hui le combo normand considéré comme un des plus prometteurs de toute cette période durant laquelle le deuxième millénaire s’est transformé en vingt-et-unième siècle … Après avoir tourné dans les plus grands festivals de France, d’Europe et du Canada, après avoir été groupe de l’année en 2002 et avoir commis l’album de l’année en 2003, Pascal Fouquet aux guitares, Eric Lebeau à la basse et Francis Marie à la batterie reviennent accompagnés cette fois d’une chanteuse, Jennifer Milligan alias Jenny Lee, croisement improbable de Janis Joplin et d’Elvis Presley qui se fond on ne peut mieux à une ambiance rhythm’n’blues et jazz d’après guerre dans laquelle le combo évolue. Trois compos et quatre reprises, il n’en fallait pas vraiment plus pour installer solidement les fondations de « Pretty Gritty City » !

Conçue comme une véritable machine de guerre capable de tout renverser sur son passage, aussi pacifiquement que ce soit, la section rythmique des Hoodoomen est indéniablement un des arguments de poids qui font la force du combo … Mais si l’on ajoute à ça la guitare exceptionnellement gracieuse et virtuose de Pascal Fouquet, on pénètre directement dans une quatrième dimension qui ne fait qu’être un peu plus magnifiée par une voix installée à un croisement pas évident entre le crooner et la diva ! La messe pourrait être dite, et fort bien dite d’ailleurs, mais ce serait sans compter sur les potes, des Meat Mecs qui font les chœurs jusqu’à Pôôw Fouquet à la guitare sur « How Can I Win Your Love » en passant par l’incommensurable Drew Davies au sax mais aussi épisodiquement au chant et par le non moins épatant Thomas Troussier qui jette bien plus qu’un simple souffle d’harmonica sur « Cool Trap » et sur « Mozelle ». Les compositions cosignées par Jenny Lee et Pascal Fouquet se montrent très largement à la hauteur des covers et au bout de la toute petite demi-heure qui scelle le grand retour des Hoodoomen dans leur mouture 2012, on ne peut que croiser les doigts pour retrouver tout ce joli monde au plus vite en live, un terrain où le groupe est encore plus convaincant, et pourtant la barre a été posée cette fois encore très haute en studio … Sacré groupe !