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DELUSION SQUARED pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 10 mars 2012
 

II
(Autoproduction – 2012) 
Durée 59’34 – 9 Titres

http://www.delusionsquared.com

C’est avec à cœur l’envie de faire avancer encore un peu plus le rock progressif en lui permettant de raconter les histoires qui leur trottaient dans la tête que Steve Francis à la guitare, à la batterie et aux claviers et Emmanuel de Saint Méen à la basse et aux claviers ont choisi de s’associer à une chanteuse à la voix riche et colorée, Lorraine Young, Delusion Squared voyant le jour dès 2009 et commençant à se faire remarquer avec un premier album qui forcera le respect du public, de la presse spécialisée mais aussi de pointures du prog telles que Scott Higham de Pendragon ou de Billy Sherwood de Yes. Pas mal pour un jeune groupe en plein développement ! C’est donc en parfaite confiance que le trio s’est engagé sur la voie d’un nouvel effort qu’il a un peu pompeusement baptisé « II » et qu’il a construit en forme de concept album en développant quatre chapitres distincts et forcément complémentaires … 

C’est une musique d’une construction particulièrement riche et élaborée que nous propose Delusion Squared, une œuvre qui est plus qu’une simple collection de riffs et de breaks et qui s’engage ouvertement vers une sorte de recueil d’ambiances sur lequel la voix de Lorraine se montre particulièrement adaptée. D’une guitare en colère à un piano cristallin, on en passe par une succession de creux et de bosses qui nous accompagnent le long d’une sorte de chemin de croix fait quatre grands thèmes aux accents mystiques, « Providence », « Primordial Sin », « Oblation » et « Atonement », autant de sujets qui sont traités en deux ou trois chansons chacun, avec une certaine ingéniosité et surtout avec une musicalité à toute épreuve, le chant délicat surprenant parfois sur les morceaux les plus rugueux mais parvenant dans l’ensemble à élever encore un peu le débat. Prolongement naturel de son premier effort éponyme, le volume « II » des œuvres de Delusion Squared installe le groupe en bonne place sur une scène en quête perpétuelle de belles choses … Le public devrait y être tout particulièrement réceptif !