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DIVA FAUNE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 mars 2012
 

Diva Faune
(Autoproduction – 2012) 
Durée 47’23 – 11 Titres 

http://www.divafaune.com
http://www.myspace.com/divafaune
http://www.facebook.com/DivaFaune

Ils sont cinq et viennent de divers horizons, rien de tel pour que la musique qui a fini par les réunir soit riche de toutes leurs influences et fortement teintée de leur métissage … Un premier maxi en 2009 et déjà une quinzaine de dates en vue, Diva Faune frappe fort d’entrée de jeu et se retrouve au Trabendo et à L’Elysée Montmartre dans le cadre du Fallenfest, décrochant au passage le premier accessit du tremplin lié à l’organisation. Délaissant finalement la capitale pour aller trouver refuge à Lyon, Diva Faune n’en abandonne pas pour autant les concerts parisiens et c’est après quelques prestations de plus à La Scène Bastille, au Sentier des Halles ou encore à l’Abracadabar que Yogan Le Fouler au chant, Jeremy Lancezeur aux guitares, Tahiry Razanamasy à la basse et Jean-Louis Garrault à la batterie ont fini par enregistrer dans de bonnes conditions techniques ce premier album sorti début mars.

Entre rock et chanson avec en prime un versant pop pas désagréable du tout, entre Français et Anglais, entre passion et colère, Diva Faune a décidé de ne pas s’imposer de limite et de faire ce qu’il voulait et comme il l’entendait, quitte parfois à surprendre et à perdre un peu en homogénéité mais en y gagnant en échange en saveur et en spontanéité. Une dizaine de titres et parfois un peu de fragilité au milieu, c’est ainsi que se dévoile cette première rondelle éponyme, et si Diva Faune en appelle régulièrement aux guitares tranchantes, le groupe sait aussi jouer des capacités dont fait montre son chanteur pour ce qui est de jouer du piano. On en passe ainsi par des orchestration et des effets de manche dignes du « Bohemian Rhapsody » de Queen sur « The Indian Star’s Command » mais aussi par des cachets qui vont des Beatles jusqu’à Led Zeppelin en faisant assez intelligemment des détours par Noir Désir ou par Eiffel pour se retrouver au bout du compte avec des « Red & Black Kings » et une « Fille facile » mais aussi avec « Rolling » et « Keskya ?! » qui font bien plus que simplement donner le change. A l’heure de passer à la caisse, c’est indiscutablement en live que le quartet fera ses preuves et c’est essentiellement là qu’il finira de se faire les dents. Long is the road …