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BLACK MINOU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 mars 2012
 

Black Minou
(Bonus Tracks Records – 2012) 
Durée 13’37 – 4 Titres

http://www.black-minou.com
http://www.facebook.com/blackminourolls

Il est un des plus fervents disciples français du rock et forcément, quand on découvre que la griffe de Yarol Poupaud est sur une rondelle, on se doute un peu que le transfuge de FFF va emmener le tout vers des sommets quasiment inaccessibles à grand renfort de ses guitares assassines mais aussi désormais de sa voix écorchée vive. Rompu qui plus est à l’exercice du blues, le frontman a voulu se façonner son propre « Black Cat Bone » et c’est en balançant ses propres frangins dans la marmite, César à la guitare et Melvil à la basse, qu’il en est arrivé à créer Black Minou, combo improbable qui a commencé à se faire connaître en reprenant avec quelques fines gâchettes comme Fred Jimenez, Olivier Ferrarin ou Daniel Marsala des classiques du répertoire des Stones, de Johnny Thunders, des Neville Brothers ou encore d’AC/DC … Les premières compos n’ont pas tardé à arriver et c’est avec Aurélien Turbant à la guitare et Thibault Lecocq à la batterie que le quintet a fini par se décider à les mettre en boite, certain que la réaction qu’elles produisaient à la scène en étant intercalées au milieu des standards serait au moins aussi chaleureuse à la maison. Grand bien lui en a pris car c’est désormais au format Ep et en digital pour les malheureux qui ont balancé leur platine vinyle que Black Minou nous claque sous le nez pas moins de quatre titres en béton armé, des pièces qui tracent une ligne imaginaire entre New Orleans et Chicago avec à l’intérieur plein de bonnes choses un peu sales et un peu grasses mais tellement juteuses que l’on y mord à pleines dents. D’un « Boogie With You » à un « Voodoo Love » en passant par des « Bad Habit » et des « Makin’it Easy », c’est une sorte de gigantesque jam session qui se dévoile à nous, la rencontre aussi inattendue que jouissive de Muddy Waters et des Stones par exemple, avec en prime et en special guests, soyons fous, Luther Allison et Jimi Hendrix … Le meilleur du meilleur en quelque sorte, mais avec Yarol Poupaud, pouvait on décemment en attendre moins ?