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TWIN ARROWS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 28 février 2012
 

Twin Arrows
(Autoproduction – 2012) 
Durée 42’38 – 10 Titres 

http://www.facebook.com/twinarrows
http://www.myspace.com/twinarrowsband 

Combo parisien plein d’inspiration et plutôt habile pour ce qui est de se lancer dans un style qui mélange avec un certain panache le rock d’antan et le blues rock de demain, Twin Arrows se joue de toutes les saturations et de toutes les flaques d’huile pour en arriver dès à présent à proposer à ses fans un premier album éponyme particulièrement abouti au niveau des compositions et carrément bien fichu au niveau de la réalisation. Pour Eleonore Michelin au chant, Alexandre Saumont et Aurélien Indjoudjian aux guitares, Jean Marc Filipe à la basse et Rémy Zurmely à la batterie, l’essentiel au moment de concrétiser cet opus n’était pas tant le fait de devenir célèbre que celui de faire plaisir à un public amateur de chansons un peu rugueuses, un peu bruyantes, un peu énervées … mais pas seulement ! A l’arrivée, Twin Arrows se plante sur un vaste terrain qui va la country-psychédélique jusqu’au post-grunge … Pas con ?

Pas évident de ne pas se laisser aspirer par un tel tourbillon d’influences et de ne pas ensuite se laisser convaincre par un groupe qui sait en appeler de temps en temps à l’orgue ou même aux machines pour rendre ses compos encore plus irrésistibles. Des riffs tarabiscotés à outrance, des rythmiques hypnotiques, une voix qui passe parfois par le compresseur pour être encore plus captivante et qui se fait tantôt fatale, tantôt dominatrice, il n’y a pas grand chose à redire au fil des dix titres que nous propose le quintet et c’est en surfant sur une vague levée dès les premières mesures de « Track Trombone » que Twin Arrows lance petit à petit un assaut en bonne et due forme dans lequel les guitares se font inventives et la basse redondante, des hymnes en puissance aussi différents mais intéressants que « Jinx », « Sleepwalker’s Burn », « Soup Of Rocks » ou « Cassander’s Loteria ». Toujours très déterminée, qu’elle soit langoureuse ou agressive, la voix d’Eleonore se promène entre Janis Joplin et Pat Benatar avec une certaine ingéniosité et c’est en femme d’action que la vocaliste impose le reste du groupe sur un terrain où il reste de la place pour des belles choses de ce genre. La fête prévue pour la sortie de l’album le 6 avril à La Boule Noire ne manquera pas de confirmer tout ça …