Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

LEFTY DOM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 27 février 2012
 

Inside
(Autoproduction – 2012) 
Durée 43’46 – 10 Titres 

http://www.leftydom.com

Il fait partie de ces hobos des temps modernes qui n’hésitent jamais à sauter dans un train pour emmener leur blues un peu plus loin et s’il a posé ses guitares entre les rives de la Loire et celles du Mississippi, cet ex-Coup d’Blues a par la même occasion adopté le temps d’un album des sonorités acoustiques et un registre entre blues et folk. La guitare retournée et la voix retournante, Lefty Dom est de ces fans de Calvin Russell qui ne se sont pas encore remis de sa disparition et qui s’attachent à composer un peu à sa manière quand le spleen se fait sentir, ne cédant pas pour autant à la pâle copie et s’attachant à côté à mettre une grosse part de personnalité dans des chansons où la langue de Bill Deraime vient régulièrement s’installer à côté de celle des maîtres étasuniens du genre. En attendant de le retrouver dans votre salon pour ce qu’il a baptisé « La tournée des potes », Lefty Dom vous invite à pénétrer « Inside » …

C’est un ouvrage d’une rare délicatesse et en même temps d’une rare intensité qui se présente à nous et a la sensualité des belles notes d’une guitare aux accents intimiste viennent se mêler les belles rimes d’un poète qui clame son engagement et son amour des autres sans la moindre violence mais avec une pointe non négligeable de second degré. Un picking assuré, des accords séduisants, Lefty Dom déroule ses notes avec beaucoup d’ingéniosité et s’il en passe par Leonard Cohen avec « Le partisan » ou par Calvin Russell avec « My Love Is So », il n’en oublie pas pour autant de proposer des morceaux chargés de sa propre manière d’écrire et de composer, des titres où les jeux de mots et l’humour parfois noir se donnent une autre dynamique et où l’on croise aussi bien « Le péché aboriginel » et « Etranger » que « Why Should I Care », « Un soir » et bien évidemment un hommage spontané à « Calvin ». S’il ne vit pas de sa musique, c’est pour elle que Lefty Dom existe et c’est aussi pour cela qu’il se propose de l’apporter gracieusement vers le public en allant jouer chez lui d’aussi belles mélodies … Difficile de résister à une telle proposition !