dimanche, 26 février 2012
Trucks and bones
(Klonosphere – Season Of Mist – 2012)
Durée 48’32 – 11 Titres
http://www.jumpingjackgroup.com
 C’est en piochant dans les racines les plus profondes du metal et du gros rock des seventies que Jumping Jack est parvenu à se faire un nom et une réputation et en seulement trois années d’existence, le trio nantais est parvenu à aller traîner ses amplis sur les scènes de groupes comme Vulcain, Tagada Jones, Parabellum et autres Squealer pour finalement se retrouver l’an dernier au Hellfest, la fameuse messe heavy où il tenait le rôle du régional de l’étape. Convaincus qu’il fallait désormais donner un successeur au maxi « Cows And Whisky » enregistré dès leur première année d’existence, Julian Bells aux guitares et au chant, Manu Redhead à la basse et Chris Dabrown aux drums ont d’une part anglicisé leurs noms et de l’autre retrouvé le chemin des studios pour y immortaliser leur premier album, « Trucks & Bones », une pure tuerie de stoner rock pleine d’efficacité et de saturations comme on les aime. Accrochez vos ceintures, c’est parti !
Parvenu à se trouver un fuckin’ great sound, Jumping Jack ne cherche pas l’originalité et s’efforce tout simplement au contraire d’avancer dans le sens de tout ce qui a été fait par ses prédécesseurs, mais en le faisant non seulement avec une grosse part de sincérité mais aussi avec au moins autant d’efficacité. La formule power trio est généralement payante et dans ce cas précis, ça se confirme avec d’une part une section rythmique irréprochable qui imprime un rythme à la fois gras et lourd et de l’autre une dualité guitare et voix carrément bien en place qui entraîne le tout vers le haut. Des riffs imparables, des refrains pénétrants, une énergie débordante, c’est à la force des instruments que Jumping Jack fait ses preuves et à grand renfort de ses « She Made No Resist », « Into My Eyes », « Taxidermic Sensation », « Black Jack » et « Drunk Peanut » qu’il réussit à en mettre plein les yeux et plein les oreilles à des fans qui seront forcément emballés par une galette à inscrire dans la droite lignée de ce qu’ont fait auparavant des combos comme Monster Magnet, Queens Of The Stone Age et plus loin encore Black Sabbath. Que du très bon en quelque sorte …
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