vendredi, 24 février 2012 Marshmallow (Autoproduction – 2012) Durée 13’22 – 4 Titres
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On les a trop rapidement classés dans une catégorie pop guimauve qui ne leur va pas si bien que l’on pourrait le penser, il faut avouer qu’avec un nom comme celui qu’ils ont adopté, Marshmallow avait largement de quoi prêter à confusion. Biberonnés aux Beatles, Fred et Fabien aux guitares, Julien à la basse et Pierre à la batterie se partagent le micro et distillent une pop à l’Anglaise, mais en chantant en Français, encore un effet de style dont ces quatre jeunes gens de Clermont Ferrand sont friands. Repérés en première partie des BB Brunes mais aussi sur quelques trois centaines de concerts dans tout l’hexagone, les quatre garçons pas encore dans le vent ont décidé que l’heure était venue d’enregistrer un premier album, mais avant de s’exécuter avec une échéance annoncée pour le printemps prochain, c’est un premier Ep plein de bonnes choses qu’ils dévoilent avec comme ambition avouée de se construire une réputation qui les précèdera. En quatre titres seulement, Marshmallow s’attache donc à démontrer que son sens de la mélodie pop a de quoi forcer le respect et que ses textes taillés à coups de rasoir ne manquent jamais d’intérêt, tentant de s’imposer plus ou moins naturellement aux radios périphériques qui pourraient rapidement fleurer le bon coup à l’écoute de morceaux comme « A l’heure d’été », « Bloody Mary », « Des palmiers sur ton uniforme » et « La réalité », des titres où les guitares se laissent aller à être entraînantes et où les refrains se veulent immédiats, presque percutants ! Ils seront sans doute taxés de boys band par les rockers purs et durs mais à n’en point douter, de l’adolescent pré-pubère à la ménagère de 50 ans et plus, Marshmallow a face à lui un très large public à essayer de séduire. Rien de bien nouveau dans la musique qu’ils proposent, juste des choses immédiates mais tellement efficaces que ça pourrait bien marcher, et plus vite qu’on le pense en plus !
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