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BLANKASS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 février 2012
 

Les chevals
(At(h)ome – Wagram – 2012) 
Durée 38’11 – 10 Titres 

http://www.blankass.com 

Il est loin le temps où les frères Ledoux encore enfants allumaient les scènes en ouverture de leurs idoles, des Clash à U2 en passant par Gun Club, avec leur formation punk de l’époque, Zéro de Conduite … Une dizaine d’années plus tard, c’est à Blankass qu’ils donnaient naissance et si le ton était dès lors résolument moins virulent, cela permettait toutefois au groupe de sortir cinq opus, de partir dans des tournées à n’en plus finir et même de se retrouver deux fois nominés aux pompeuses Victoires de la Musique. Rangé des studios depuis 2005 et son album « Elliott », Blankass a tout de même offert un live à ses fans en 2008 et c’est contre toute attente que les frangins ont retrouvé la route des consoles à l’été 2010, pour composer de nouvelles chansons qu’ils achèveront d’enregistrer un an plus tard, confiant ensuite le résultat à Mark Plati qui se chargera de mixer tout ça pour que « Les Chevals » se retrouve enfin dans les bacs début février, comblant d’aise des fans impatients depuis plus de six longues années !

Un ton entre chanson et pop, une attitude qui retourne de temps en temps vers les premières amours du combo, le rock, il n’en faut guère plus pour que le sixième volet des aventures discographiques de Blankass soit une réussite avec à l’intérieur un je ne sais quoi de Dylan mais aussi de Springsteen, de Depeche Mode ou encore de Johnny Cash … Les guitares s’emportent de temps en temps et Blankass y va même à l’occasion de quelques phrases en Anglais dans une tartine majoritairement francophone qui sait se parer quand il le faut d’une pointe de piano ou d’une dose plutôt intéressante d’harmonica. Pas forcément convaincu d’entrée de jeu par un « Rendez-vous » qui n’en sera pas moins le premier single de l’album, l’auditeur se laisse ensuite entraîner insidieusement vers des morceaux à l’efficacité de plus en plus nettement marquée, des titres comme « King Of The World », « Killer Inside », « Summertime » ou « L’heure du train » qui jouent sur des tableaux différents mais toujours très complémentaires et qui au bout de trois ou quatre rotations confirment que Blankass est resté un groupe capable de donner le meilleur à ses fans. La production parfois un peu proprette n’enlève heureusement rien à l’énergie d’un groupe qui, à n’en point douter, retrouvera toute sa rock’n’roll attitude une fois qu’il aura les pieds solidement posés sur une scène. On y ira forcément au galop !