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GILLES POIZAT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 février 2012
 

Micro-vertige et l’expérience du flottement
(Autoproduction – 2011) 
Durée 37’57 – 13 Titres 

http://gillespoizat.free.fr

Touche à tout de génie, Gilles Poizat a commencé par apprendre la trompette classique tout en jouant de la guitare pour le fun le soir dans sa chambre et non content d’avoir joué de la kora avec Ba Cissoko et M’Badi Koyaté à Conakri, c’est vers la trompette qu’il reviendra pour accompagner divers groupes comme Le Philharmonique de la Roquette, Musicabrass ou encore Le Grand Bal Des Cousins … Commençant à donner de la voix au sein de Mazalda, l’envie d’écrire et de reprendre une guitare pour proposer des chansons en solo ne tardera pas à apparaître, Gilles Poizat s’exécutant de bonne grâce et commençant à donner ses premiers concerts avant de se décider à mettre en boite un premier album en compagnie de Gilles Olivesi qui se chargera de l’enregistrement et de la réalisation. L’histoire est désormais en marche !

Il a la fibre expérimentale et ne s’attarde pas à faire les même chansons que tout le monde, panachant les mélodies au gré de ses envies de quelques élucubrations vocales ou au contraire d’une sorte de déluge post punk des plus surprenants. Dans son « Micro-vertige … », le troubadour a voulu mettre un maximum de choses, quitte à un peu se disperser, et c’est en forme de creuset bouillonnant d’inventivité qu’il nous invite à « … l’expérience du flottement », installant un climat étrange où apesanteur et gravitation finissent par se rejoindre et où des pièces comme « Proper Dance », « Parasite », « Major Quality », « Moment de force » ou « Allongé » se font les instruments de son envie de surprendre et en même temps de convaincre. Qu’il jongle avec les genres ou encore avec les mots, qu’il se laisse aller à chanter en Anglais ou encore en Français, voire carrément à y aller d’une série d’onomatopées, c’est en un équilibre instable mais attitrant que Gilles Poizat se livre à nous, un peu à la manière d’un Frank Zappa, d’un Nosfell ou d’une Nina Hagen, toutes proportions gardées. Servi dans un format sobre et en carton recyclé, l’effort se veut durable, et à plus d’un titre ! Affaire à suivre …