dimanche, 12 février 2012
Mister Omar And Co
(Autoproduction – 2012)
Durée 20’44 – 5 Titres http://www.myspace.com/mromarandco 
Batteur dans les années 70 pour divers groupes de rock français parmi lesquels on comptera HLM, Volcania, Paris puis finalement Trust, Omar Benelmabrouk a connu les joies de la route et des tournées dans toute la France avant de ranger un temps ses peaux pour se consacrer à d’autres projets plus sérieux tels que la famille et les enfants … Revenu à ses premières amours sur le tard et avec ses deux frères dans un projet baptisé Electric Avenue, le batteur a finalement laissé choir les baguettes pour se consacrer au chant et se fendre de ce projet un peu spécial dans lequel il a souhaité réunir tous ses vieux potes pour graver dans la bande et sans grande prétention quelques tranches de rock, cinq en tout, sur lesquelles on retrouve la plupart des membres majeurs du bulldozer, de Nono à Bernie en passant par Vivi, Moho et Farid, mais aussi quelques copains issus de combos moins célèbres comme Big Ben, Stratageme, Malatesta et Addiction … Installé au Studio Artsonor, tout ce petit monde s’est lâché pour ce qui à l’arrivée ressemble à une grosse jam session pas forcément très juste mais justement très touchante pour tous ceux qui, à un moment ou à un autre de leurs errances, ont croisé ce personnage au cœur gros comme une pastèque qu’est Omar ! Entre rock et blues avec en prime beaucoup de feeling et au moins autant d’envie, Mister Omar And Co y vont de leurs titres écrits et composés sans la moindre langue de bois par un musicien qui a été à bonne école et qui a retenu les leçons, même si elles datent parfois un peu et adoptent du même coup un côté vintage qui rappelle un peu le heavy typé eighties … Toutes guitares dehors, on en passe ainsi par des titres marqués de plus ou moins d’idées, des morceaux comme « Braves gens », « Mr. Le Mac », « Que vas tu faire ? », « Fuck tous les People » ou encore « Diable ou dieu » sur lequel Mister Omar se paie le luxe du duo de ses rêves en compagnie de son ex-frontman quand il cognait au sein de Trust. Un mixage approximatif et un digisleeve un peu cheap pour emballer le tout et voilà pourtant tous les amis et tous les vieux fans du bonhomme ravis de se retrouver enfin avec une rondelle qui lui tenait à cœur et plus que ça, qui leur tenait à cœur. Ca méritait d’être fait ! |
MISTER OMAR AND CO 
