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TON ANDREIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 février 2012
 

L’ordre des choses
(Nirvana Production - 2011) 
Durée 38’40 – 10 Titres 

http://www.myspace.com/tonandreis

Il a été le frontman du groupe Le 7ème Masque mais c’est aujourd’hui en solo que Ton Andreis a choisi d’avancer, s’armant de toutes les belles choses qui lui passent par la tête pour faire des chansons auxquelles la seule étiquette possible est assurément celle d’inclassable tant les domaines qu’il traverse sont vastes et changeants. De folk acoustique en electro savante en passant par de la chanson française réaliste, le Nantais attrape guitares, claviers et micros et s’embarque dans une aventure sans frontière, une de celles qu’il est déjà allé délivrer aux quatre coins du pays dans des endroits comme Le Réservoir à Paris, La Trinité à Toulouse ou la Cité des Congrès à Nantes … Poète moderne à la langue bien pendue, le trentenaire nous régale de son style aussi truculent que débridé ! Bienvenu dans un album appelé à réécrire  « L’ordre des choses » …

Des rythmes qui s’entrecroisent et des sons qui s’entrecoupent, des mots d’amour ponctués de traits d’humour plus ou moins noirs, des expériences pleines de vécu et des idées pleines d’utopies, Ton Andreis ne renonce à aucune pirouette artistique quand il est question d’écrire des chansons qui se veulent tantôt drôles et tantôt plus amères, tantôt incisives et tantôt plus contemplatives … A une ouverture en forme de question existentielle, « A quoi bon jouer les poètes ? », l’artiste répond par pas moins de dix morceaux empreints d’une dynamique teintée de rock, de blues ou de folk, dix titres pleins d’autodérision et d’au moins autant de second degré au fil desquels on sera plutôt interpellé pas « Nouvel acte » ou plutôt transcendé par « La familia », à moins que l’on ne soit véritablement persuadé du bien fondé de « Si on s’donnait du bien » ou même définitivement séduit par « C’est pas la fin » … Surprenant dans son ensemble, déconcertant parfois, potentiellement choquant pour ceux qui sont en panne d’humour mais avant tout convaincant pour ceux qui ne s’attachent pas à suivre les sentiers trop bien tracés, « L’ordre des choses » n’est pas forcément celui que l’on avait imaginé et c’est aussi pour ça que l’on se plait à le voir ainsi réinventé par un artiste qui n’a pas froid aux yeux et qui le prouve à chaque instant. Bravo !