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Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 10 février 2012
 

Mental Bazar Electrique 2 : Ombre
(Autoproduction – 2012) 
Durée 47’11 – 12 Titres

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Après en être passé par dix années de violon classique au conservatoire, c’est vers le rock et la guitare que Jean Christophe s’est tourné en 1992, commençant par se concentrer sur divers projets d’écriture pour des courts métrages et pour l’opéra avant de croiser son alter ego en 2002, Franck, celui avec qui il créera le duo JeF et enregistrera trois albums avant de mettre un terme à cette collaboration. Conservant le nom du projet, JeF avance aujourd’hui en solo et s’est mis non seulement à l’écriture de ses propres textes, même si son vieux complice lui donne toujours un coup de main, mais aussi au chant, proposant en 2009 le premier volet de la trilogie « Mental Bazar Electrique », « Rage », et continuant tranquillement à créer un tableau dans lequel son idole de toujours, Alain Bashung, part à la rencontre de Massive Attack, de Depeche Mode ou encore de Nine Inch Nails … Plus belle sera la suite début 2012 avec « Ombre », le deuxième volet de l’ouvrage !

Artiste et artisan, JeF est un touche à tout qui modifie voire carrément fabrique ses propres guitares et qui conçoit lui-même ses pédales d’effets, parvenant du même coup à obtenir le son qui lui sied le mieux et à en user de fort belle manière pour mettre en avant toute la sensualité de sa musique. Passionné de Bashung, on l’a déjà dit, l’artiste en reprend l’univers un peu torturé et l’écriture un peu hachée, s’engageant dans les ambiances les plus intimistes de son idole disparue et tentant de les faire évoluer sans pour autant les dénaturer … Plus electro et surtout plus trip hop que le premier opus, « Ombre » reste inconsciemment ou non marqué du sceau et des mots d’un maître à penser omniprésent mais se permet des originalités pas inintéressantes du tout sur des morceaux comme « Abîme » ou encore « La Geôle », ceux qui illustrent le mieux à n’en point douter la volonté d’ouverture la plus large possible portée par JeF. Le reste est plus classique, même si la griffe personnelle de l’artiste apporte un plus évident à des morceaux comme « Que l’on m’enterre », « Quand mon genou s’écaille » ou « Circulez ! ». Un album qui finira par permettre à JeF de toucher la « Grâce » un peut plus tard et de finalement réussir à atteindre son Graal …