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Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 08 février 2012
Fucked up beyond repair
(Autoproduction – 2011)
Durée 19’49 – 6 Titres http://www.myspace.com/thecravingelectrique 
Ils n’étaient que trois quand ils ont formé le groupe en 2009 mais c’est très rapidement que Maignan aux guitares, Giu à la basse et David à la batterie ont trouvé en la personne de Raphi le hurleur de service qui collait au plus juste à leur envie de jouer du metal sans concession et c’est en se faisant appeler Craving qu’ils commenceront rapidement à travailler sur leurs premières compositions. Rejoint un peu plus tard par Boj aux guitares, le combo finira par trouver son équilibre rythmique et développera son propre style en s’appuyant sur des influences allant de Pantera à Parkway Drive, parvenant à définir une ligne directrice facile à suivre et couronnant ses efforts par l’enregistrement d’un premier maxi en novembre 2010 qui se retrouvera sur le marché six mois plus tard et en parallèle en téléchargement libre sur Reverbnation … Pas de fioriture inutile, rien que de l’énergie et de l’envie avec en prime une volonté de donner le meilleur de soi même, Craving n’y va pas par quatre chemins quand il est question de coucher des notes sur de la bande et c’est en faisant montre d’une technique redoutable que chacun met son instrument au service de compos qui font preuve non seulement d’ingéniosité mais aussi d’efficacité et même d’humour. Installé un étage au-dessus du lot commun de la scène actuelle, Craving en impose par sa maturité mais ne se prend pas pour autant au sérieux, préférant débiter à la perfection des titres comme « Bed Romanz », « Kalashnimosh » ou « Chili Con Carnage » que de se la raconter voire carrément de perdre son âme en se laissant aller à des choses inutiles. Toutes guitares devant, le quintet fait parler la passion et donne le tournis aux amplis, tant et si bien que devant tant de bonnes choses, il ne reste qu’à applaudir des deux mains, et en mesure s’il vous plait. Let there be rock ! |
