jeudi, 09 février 2012
Under the sun
(Autoproduction – 2011)
Durée 53’47 – 12 Titres http://www.myspace.com/jeangauthier 
Né dans une famille où tout le monde était musicien, Jean Gauthier a entendu ses premières mélodies de la guitare de son père et de l’accordéon de sa mère mais aussi des violons et accordéons de ses oncles qui auront, directement ou indirectement, contribué à son ouverture musicale. Puis vint le temps des groupes anglo-saxons qui porteront la bonne parole du rock jusqu’en Gaspésie et qui pousseront le jeune homme à rejoindre son premier combo, Sphynx, qu’il finira par quitter malgré un succès naissant. Passé de la chanson à la construction, Jean Gauthier enregistrera quand même son premier album dans les années 80 et y gagnera une certaine reconnaissance de la part des médias, tournant pas mal dans tout le Québec avant de retourner dans le bâtiment non seulement pour vivre mais aussi pour ne pas sombrer dans les addictions en tous genres … La rencontre avec Hans Léveillé en 2003 le rapprochera une fois encore des amplis et c’est au cours des cinq années qui suivront que l’artiste s’attachera à la création de cet album dédié à la chanson française ! Dans le sillage des chanteurs à texte qui s’attachent à proposer des chansons accessibles à tous, Jean Gauthier ne se lance dans aucune autre philosophie que celle de sa propre envie et nous délivre des titres simples mais sincères, des chansons qui n’ont d’autre prétention que celle d’apporter un peu de détente et de variété au quotidien de l’individu lambda en s’appuyant sur des orchestrations efficaces et sur des rythmes immédiats qui prêtent à taper du pied, à siffloter ou même à ébaucher quelques pas de danse. Construites à l’ancienne, les compositions se teintent d’un cachet très fortement vintage qui attirera les uns en même temps qu’il agacera les autres et c’est avec des fortunes diverses que l’on suit dans son aventure improbable un artiste qui se fend pour l’occasion de titres comme « Pélican », « Baiser essentiel », « J’aime toi » ou « Cheval ailé », autant de pièces qui ne révolutionnent pas la musique, loin de là, mais qui forcent quand même quelque peu la sympathie pour ce chanteur aux faux airs de Jean Ferrat, même si le style de l’un est l’autre n’est en rien comparable … Amoureux de la vie et de la beauté du monde, Jean Gauthier s’efforce de traduire ses passions en chanson et le fait à sa façon, avec ses qualités et ses défauts. |
