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MORBLUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 04 février 2012
 

Live at the Camploy Theatre
(Stormy Monday Records – 2012) 
Durée 72’02 – 14 Titres

http://www.morblus.com
http://www.myspace.com/morblus

Deux décennies passées à plaider la cause du blues sous toutes ses formes ont fini par faire de Morblus une des valeurs sures de la scène européenne et si le combo transalpin se nourrit avant tout de live et de voyages, il n’en reste pas moins prolixe pour ce qui est des sorties discographiques puisqu’il compte à son tableau de chasse sept albums et un DVD rassemblant essentiellement des originaux issus de l’imagination de son chanteur et guitariste, Roberto Morbioli. Après avoir ouvert pour des pointures comme John Mayall et Robben Ford, après avoir écumé ce que l’Europe compte de meilleurs festivals, après avoir joué au B.B. King’s Blues Club de Memphis et après avoir donné près d’une centaine de concerts l’an dernier, on pouvait imaginer que Morblus se fendrait une fois encore d’un de ses exercices favoris, l’enregistrement d’un album live, et pourtant ce sont des vieilles bandes de novembre 2006 que le  groupe a dépoussiéré avec dessus un concert donné au Teatro Camploy de Vérone dans sa version Deluxe …

Au quartet de départ composé à l’époque de Roberto Morbioli au chant et aux guitares, Daniele Scala aux claviers et à l’orgue Hammond, Paolo Legramandi à la basse et Marco Sacchitella à la batterie s’associe dans cette version plus structurée la guitare de Luca Boscagin, les percussions de Skibu, les claviers de Giancarlo Zucchi et même quatre choristes, les Hilbilly Soul, venues apporter encore plus de finition à une prestation où la soul et le rhythm’n’blues sont traditionnellement au rendez-vous. En onze compositions et seulement trois reprises, Morblus nous guide à travers un éventail très large de musiques noires américaines avec un certain savoir-faire et ponctue ses propres « What’s It To You », « I’ve Been A Fool » et autres « They Ain’t Got What I Got » du « I’ll Play The Blues For You » de Jerry Beach non sans avoir ouvert le bal avec le « C.O.D. » de Leo Gooden pour mieux le refermer sur l’inénarrable « Purple Rain » de Prince. Une touche de blues roots et une autre de funk pour varier encore un peu les plaisirs, des arrangements d’orgue du plus bel effet, une voix de crooner et une guitare à faire se damner jusqu’au plus blasé, ce « Live At The Camploy Theatre » en impose non seulement par son contenu mais aussi par le talent d’un groupe qui ne ménage pas ses efforts et qui donne à chaque instant le meilleur de lui-même pour que le public ne regrette jamais d’avoir fait le déplacement !