Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PHILIP SAYCE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 02 février 2012
 

Steamroller
(Provogue – Mascot Records – 2012) 
Durée 35’21 – 10 Titres

http://www.philipsayce.com
http://www.myspace.com/philipsayce

Originaire du Canada, Philip Sayce a eu une éducation musicale façonnée à l’écoute des disques de ses parents et ce n’est pas un hasard si sa musique est aujourd’hui teintée de blues et de rock puisque au rang de ses albums de chevet, on trouvait à l’époque aussi bien Eric Clapton que Jimi Hendrix, Ry Cooder, Stevie Ray Vaughan ou encore Dire Straits. Devenu guitariste presque naturellement, le jeune homme entrera dans son premier groupe à l’adolescence, commencera à écumer les clubs de Toronto à 16 ans et peaufinera son style en allant croiser le fer lors de jams en compagnie des meilleurs, de Robbie Robertson à Bob Dylan en passant par Jeff Healey dont il intègrera le groupe en 1997 et avec qui il tournera copieusement tout autour de la planète. Remarqué en solo avec un premier effort paru en 2009 et avec une seconde sortie réservée au marché européen un an plus tard, Sayce s’est offert une tournée en support de ZZ Top et une autre avec Deep Purple avant de se pencher sur ce nouvel opus à paraître au printemps 2012 … Un événement qui le ramènera forcément à travers l’Europe où il jouit d’une certaine popularité !

S’il a tout du guitar hero, Philip Sayce n’en est pas moins un artiste capable de proposer des morceaux denses et sensuels qui font montre d’un réel talent pour ce qui est de composer des titres efficaces ponctués de beaux riffs, de couplets efficaces et même de refrains entraînants. Aussi à son aise dans un rock psychédélique qui tournerait presque au metal que dans des pièces plus tempérées, le guitariste se joue des saturations avec beaucoup d’ingéniosité et emmène son public vers des sonorités particulièrement originales, n’hésitant jamais quand l’envie lui prend à incorporer une touche subtile de pop ou une pointe de funk pour que l’ensemble soit encore plus atypique et en même temps tellement convaincant. Parti droit à l’essentiel avec une dizaine de titres pour un peu plus d’une demi-heure, « Steamroller » se nourrit tantôt de descentes de manche vertigineuses, tantôt d’un chant passé au travers de la distorsion, et c’est au gré de ses « Stung By A Woman », « Black Train », « The Bull », « Beautiful » ou « Aberstwyth » que Philip Sayce témoigne une fois encore de toute sa virtuosité et de toute sa diversité au travers d’un album particulièrement abouti qui ne manquera pas de lui apporter de nouveaux fans tant l’accumulation de bonnes choses que l’on y trouve est impressionnante. Irrésistible en live, le Canadien se révèle également particulièrement doué pour tout ce qui touche à la composition et au travail en studio. Une valeur sure à (re-)découvrir au plus vite !