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SUPERFIZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 28 janvier 2012
 

Superfiz
(SBC Production – Gofannon Records – 2011) 
Durée 44’21 – 14 Titres

http://www.superfiz.com
http://www.myspace.com/superfiz
http://www.facebook.com/superfizgroupe

Projet à consonance heavy initié en 2008 par le guitariste Olivier Spitzer et le chanteur Pierre Benvenuti, Superfiz s’appuie sur la solide expérience acquise par les deux musiciens tout au long de leurs copieuses carrières respectives et ce ne sont pas les trois pointures qui les accompagnent qui feront retomber le niveau puisque l’on retrouve dans le groupe pas moins que Philippe Kalfon aux guitares, Aurel à la batterie et Noël Assolo à la basse, ce dernier ayant cédé sa place depuis l’enregistrement de ce premier effort éponyme à Didier Duboscq. Disciples des AC/DC, Led Zeppelin et The Who et amateurs du son de Metallica, Nickel Back ou Rob Zombie, les cinq complices ont ficelé ce premier album aux couleurs heavy blues et power rock en 2010 et après quelques concerts donnés entre le Batofar et le Divan du Monde, c’est chez Goffanon Records que la tartine a vu le jour …  Fans de heavy typé eighties, voilà la rondelle qu’il vous faut !

Bien décidé à inscrire son nom dans la série des groupes qui chantent dans la langue de Trust, Superfiz y va de ses quatorze morceaux aux ambiances changeantes et aux accents variés, donnant plus souvent qu’à son tour dans un metal bien speed et bien couillu mais n’oubliant pas de s’essayer à l’occasion à l’exercice de la ballade ou encore du bon gros boogie poisseux à souhait. Parfois un poil engagé mais bien plus souvent léger voire délicatement grivois, Superfiz se fend généralement de textes dans lesquels il est question de filles, de sexe et de rock’n’roll et nous délivre des « Sex And Love », « Glisser en toi » ou « Rien à perdre » avec des fortunes diverses, le ton bien rock affiché au départ s’estompant de temps en temps et glissant à l’occasion vers des registres moins convaincants, la voix de Pierre se montrant bien plus à l’aise sur les titres rapides et puissants que sur les pièces lentes auxquelles elle donne un cachet crooner pas désagréable du tout mais un poil en décalage avec les instrumentations. Globalement bien équilibré, l’opus n’en reste pas moins un objet digne d’intérêt grâce à des titres comme « Le long des villes », « Démocratique dictature », « Bad Trip » ou « Tu rêves toujours du Rif » et n’en finit plus de séduire grâce entre autres à des parties de guitares particulièrement inspirées. A découvrir sur album avant de confirmer en live !