samedi, 28 janvier 2012
Gazole
(SG Records – 2011)
Durée 44’45 – 10 Titres http://www.systr.net 
C’est un electro rock des plus énergisants que ces quatre Nantais ont décidé de jouer quand ils ont donné naissance à Systr en 2008 et c’est très rapidement que le groupe a pris la route pour s’en aller en tournée dans toute la France en compagnie de Lycosia, Tantrum ou Sixteen Sinners. Un an plus tard, c’est encore sur scène que les autoproclamés Bagger au chant, Testosterone aux guitares, Kerozen aux claviers et Maverick à la batterie se feront remarquer, mais cette fois aux côtés de Punish Yourself ou de Enhancer, décidant bientôt de commencer à travailler sur un premier album sans pour autant renoncer à donner des concerts toujours plus explosifs. Finaliste au Tremplin Hellfest en 2010, c’est finalement en novembre 2011 que Systr accouchera de « Gazole », un opus dans lequel metal et techno se rejoignent avec une certaine ingéniosité ! Sont ils plutôt orientés dancefloor ou plutôt pit surchauffé d’une salle bien rock ? Bien malin celui qui parviendra à le dire après seulement une écoute de leur premier album, et quand bien même on sent que les influences se rejoignent et forcément se bousculent, c’est toujours dans le sens du son que Systr s’efforce d’avancer. Une énergie omniprésente, des guitares qui bouillonnent au contact des machines, c’est un climat des plus surprenants qui s’installe dès que les Nantais arrivent dans la platine, d’autant que ces derniers n’hésitent pas à déballer sans crier gare un lot bien homogène où les « Protect Your Horizons », « Understanding », « All Given Words » ou « Remaining Silence » font mouche à chaque fois grâce à un style à la fois nouveau et fédérateur. On adorera ou on détestera « Gazole » selon son propre degré d’ouverture à la différence culturelle que Systr propose, mais s’il est une chose sur laquelle chacun s’accordera à l’unisson, c’est sur le cœur que le quartet met à l’ouvrage pour que sa musique sonne de façon puissante, sincère et efficace. A essayer au moins une fois, ne serait-ce qu’histoire de se donner une chance de ne pas mourir idiot … |
