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SIX FLYING PUTANAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 27 janvier 2012
 

Eyecatcher
(Autoproduction – 2012) 
Durée 46’27 – 8 Titres

http://www.facebook.com/sixflyingputanas
http://www.myspace.com/sixflyingputanas

Créé en 1998, stabilisé dans son line up actuel deux ans plus tard, ce groupe franco-allemand installé à Saarbruck n’est pas le premier projet de chacun de ses membres puisque les uns et les autres naviguaient auparavant dans des formations régionales avant de s’inscrire dans une dynamique commune qu’ils ont baptisé Six Flying Putanas … Et forcément, le jour où elles se sont mises à voler, ça a donné des ailes à tout le monde, tant et si bien que Webby aux voix, Laurent aux guitares, James à la basse et Jeremy à la batterie se sont fendus de deux démos, la première de treize titres en 2003 et la seconde de huit titres un an plus tard, ces deux premiers essais emmenant tout naturellement le quartet vers la scène, un endroit où l’association des trois types de voix utilisés pour un chant qui se fait tantôt death, tantôt metal, tantôt mélodique est particulièrement appréciée. Adeptes de Meshuggah, Pantera, Korn et autres Fear Factory, c’est à vous que Six Flying Putanas s’adresse en priorité !

A l’heure de mettre enfin en boite leur premier album, ces quatre énergumènes aux dents longues et à la fureur évidente ont décidé de ne pas y aller par quatre chemins, rassemblant autour d’eux tout ce qu’ils avaient de plus extrême en terme de rythmiques, de chant et de riffs pour donner naissance à un opus en forme de secousse sismique dévastatrice, une sorte de big one pas évident à maîtriser une fois qu’il est démarré tant il se fait mouvant, versatile, imprévisible et finalement impénétrable. Les coups de semonce rythmiques installent d’entrée de jeu un climat étrange qui peu à peu se laisse aller à faire entrer une once de mélodie dans ses structures, puis des breaks de plus en plus présents au fil des minutes et enfin de véritables soli de guitare qui se révèlent salvateurs pour l’équilibre général des titres. Quelque peu sous le choc au début de l’effort, l’auditeur se prend rapidement au jeu de construction et de déconstruction auquel s’adonne Six Flying Putanas et finit par totalement entrer dans une série où les « Carnivore », « Terrible Age », « With My M-16 » et autres « Screw Up » se montrent dignes d’intérêt et surtout pleins de saveur. Un album à ne pas mettre entre toutes les oreilles, même si une fois tout bien pesé on se prête assez facilement au jeu … Mention spéciale à l’artwork bien pensé !