jeudi, 26 janvier 2012
A bientôt sur les routes …
(Label Free Pop – 2011)
Durée 43’22 – 11 Titres http://www.myspace.com/stephaneportelli 
Guitariste autodidacte nourri dès son plus jeune âge au rock et au british blues, Stéphane Portelli a fait ses gammes en gardant un œil rivé sur Eric Clapton, David Gilmour et autres Mark Knopfler et c’est en élargissant petit à petit ses influences qu’il s’est retrouvé à jouer dans un groupe de blues rock au sein duquel il perfectionnera son art et sa culture blues, se laissant guider par les Rolling Stones, Tony Joe White, BB King ou encore T.Bone Walker qui finiront de faire de lui un guitariste au style riche et varié. L’arrivée du troisième millénaire sera le déclencheur d’une envie d’écrire des choses personnelles et c’est tout simplement que Stéphane créera Portelli en 2001, bientôt rejoint par l’accordéon de Marilou Emerial et de fil en aiguille devenu l’auteur d’un premier album éponyme paru en 2004. Un deuxième opus deux ans plus tard et quatre centaines de concerts dans toute la France et au Québec feront le reste jusqu’à ce qu’accompagné par Lionel Azema à la basse et Vincent Declercq à la batterie, Stéphane et Marilou ne donnent un troisième enfant à inscrire à la discographie de Portelli … De la chanson française réaliste posée sur des mélodies fortement teintées de blues, voire de folk ou de pop blues, Portelli a fait le choix de s’adresser à un public très large et c’est en lui proposant des chansons douces et des chansons tendres mais aussi des chansons rythmées pleines de guitares et d’accordéons qu’il s’attache à séduire quiconque pose une oreille sur ses créations. Ecrits avec le cœur et interprétés avec beaucoup d’esprit, les morceaux défilent avec harmonie et on en passe par des « Banana Moon », des « Je le vois comme ça », des « Je me souviens » et des « Elle attend » qui ne rechignent jamais quand le temps est venu de faire parler la gamme pentatonique pour des soli qui se révèlent même à l’occasion plutôt endiablés. Avec des titres qui rappellent Yves Simon et d’autres qui évoquent Alain Bashung, avec parfois un petit côté délicatement Cabrel et d’autres fois des grosses guitares qui rappellent le Goldman des premières années, Portelli le groupe rappelle à chaque instant que son homonyme Stéphane est doté d’une voix qui est capable de faire de très belles choses et que quand les chœurs s’en mêlent, c’est vers le haut que tout le monde est porté. Un « Petit réglisse » en live pour démontrer que Ziggy Waller, le sonorisateur maison, est capable de tous les exploits et nous voilà avec une galette qui donne envie d’en découvrir plus ! C’est peut être pour ça que Portelli a choisi de l’appeler « A bientôt sur les routes … ». Difficile de résister à l’invitation … |
