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JOYLINER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 24 janvier 2012
 

Mental
(Autoproduction – 2011) 
Durée 45’24 – 11 Titres

http://www.joyliner.net
http://www.myspace.com/joyliner

Ils sont quatre sur scène et aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps, c’est en 1996 que l’on retrouve les premières traces de leur histoire, en démo et sur K7 s’il vous plait ! Pour ces Parisiens, l’essentiel n’est pas le genre utilisé mais le résultat obtenu et c’est donc en mélangeant au mixeur toutes leurs influences que Richard Baron au chant et aux guitares, Nicolas Duthuillé aux guitares, Eric Dupérier à la basse et JP Baron à la batterie en arrivent à proposer une musique qui se permet aussi bien de décaper les tympans que de les caresser, le rock pur et dur se laissant teinter à la demande d’une pointe de folk, d’une touche de pop ou d’un trait de punk. Installé à un croisement improbable où se rejoignent Sonic Youth, Wilco, les White Stripes, XTC et Neil Young, Joyliner a choisi de ne pas faire appel à un psy et de nous livrer « Mental » comme il le sentait, sans prendre de gant mais sans le bâcler non plus … Produite une fois encore par Peter Deimel, la rondelle a plus d’un as dans la manche et ne tardera pas à les sortir !

C’est en alternant les folksongs délicieusement poussiéreuses et les rocksongs rugueuses à souhait que Joyliner a choisi d’interpeller son monde et c’est en y mettant non seulement l’art mais aussi la manière que le groupe se fend de onze compos sur lesquelles il se laisse rejoindre de temps en temps par les claviers de Manuel Bienvenu et David Ranger ou encore par des voix off servies par le même David Ranger ou par Amanda Watters. Ne cédant jamais aux plans éculés de la planète rock’n’roll, les quatre complices s’attachent à chaque instant à pousser les choses un peu plus loin que de simples successions d’accords, de couplets et de refrains et fignolent tantôt des riffs soignés, tantôt des arrangements mitonnés avec le plus grand soin. A l’arrivée, on en passe par des relectures de trois des cinq titres du précédent effort, « Perfect Strange Attractor », « NAIL (Not All Is Lost) » et « Layers », mais aussi par du 100% nouveau comme les épatants « My Awkward Left Hand », « Jack The Knife », « Balance » ou « The Mismatch » qui se montrent potentiellement capables de fédérer les foules lors des concerts à venir. Avec ses morceaux écrits mais aussi interprétés à la perfection, avec ses guitares pleines de sensibilité aussi bien en électrique qu’en acoustique, Joyliner est un de ces groupes en lesquels il serait quand même temps que les décideurs finissent par se reconnaître, histoire enfin de lui permettre d’atteindre la reconnaissance qu’il mérite depuis belle lurette ! On croise les doigts …