Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

RPWL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 22 janvier 2012
 

Beyond man and time
(Gentle Of Art Music – Soulfood Music – 2012) 
Durée 73’16 – 11 Titres

http://www.rpwl.de
http://www.myspace.com/rpwl

Douze ans après sa création, ce quintet allemand de rock progressif s’est lancé dans l’enregistrement de son premier concept album et ajoutera bientôt une ligne supplémentaire à une discographie déjà conséquente où figurent depuis 2000 plusieurs albums studio mais aussi divers efforts live et même un premier florilège de ses meilleurs morceaux. Pour Yogi Lang au chant et aux claviers, Kall Walner aux guitares, Markus Jehle aux claviers, Werner Taus à la basse et Marc Turiaux à la batterie, l’idée de départ était de s’installer dans un trip tout droit inspiré de l’œuvre de Nietzsche « Ainsi parlait Zarathoustra » … Au risque de passer pour un groupe intello, RPWL a donc imaginé une collection de personnages et s’est efforcé de nous faire découvrir chacun d’entre eux au travers d’un album au moins aussi déconcertant qu’attirant qu’il a baptisé tout naturellement « Beyond Man And Time ».

A 6000 pieds par delà l’homme et le temps, RPWL s’est fait un malin plaisir de construire une œuvre pleine de rebondissements, une œuvre à la fois philosophique et musicale mais aussi charnelle qui propulse l’auditeur dans un univers étrange où l’esprit est à chaque instant mis en éveil et où la méditation finit par devenir de rigueur. Partagé entre des instrumentation typiquement rock et des apports exotiques comme des percussions orientale ou des cordes indiennes, « Beyond Man And Time » démarre par une série de présentations plutôt détaillées comme « We Are What We Are (The Keeper) », « Unchain The Earth  (The Scientist) » ou « The Road Of Creation (The Creator) » puis entre dans scènes très structurées comme « The Wise In The Desert » et surtout « The Fisherman », la pièce épique de l’ouvrage avec trois parties successives sur plus de seize minutes, avant de terminer avec le très introspectif « The Noon (The Eternal Moment Of Return) » qui atteint à lui seul des sommets dans l’art de jouer avec les ambiances. On appréciera les arrangements fouillés à l’extrême et les associations audacieuses d’instruments et de voix qui bousculent parfois un peu les règles établies mais qui au bout du compte contribuent à l’équilibre d’un album à écouter en boucle pour véritablement en retirer toutes les subtilités … Dans tous les bons bacs début mars !