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TWILIGHT MOTION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 23 janvier 2012
 

Dark city
(Nea Sonnix Production – Mosaic Music Distribution – 2011) 
Durée 50’24 – 12 Titres

http://www.twilightmotion.fr
http://www.myspace.com/twilightmotion

Groupe tourangeau ayant vu le jour en 2008, Twilight Motion a donné une vingtaine de concerts et assuré quelques belles premières parties, emmenant ses sonorités electro sur les mêmes planches que Brain Damage ou Idem et se retrouvant à jouer dans des endroits comme Le Ferrailleur ou encore le Festival Terre Du Son où il a eu l’occasion de se faire remarquer. Pour Etienne aux claviers et aux machines, Francis à la basse et aux machines et Julien à la batterie et aux machines, le temps était venu de penser à enregistrer un album dans lequel ils pourraient mettre toutes les bonnes choses déjà composées et c’est en invitant quelques amis à les accompagner qu’ils en sont arrivés à un premier effort très sombre sur lequel on remarque à deux reprises du chant féminin. De quoi emmener les compositions de Twilight Motion encore un peu plus loin …

C’est une musique à la fois répétitive et très ouverte sur l’extérieur que nous présentent les trois complices, une musique qui ondule entre les boucles et les effets électroniques d’une part et les orchestrations traditionnelles de l’autre, le résultat s’inscrivant forcément dans un style posé à un très juste équilibre entre le dub, le trip hop, le rock et l’electro et réussissant à faire progresser les différents registres dans une direction commune qui ne manque jamais d’intérêt. Jamais à court d’engagement, Twilight Motion ne s’étend que très peu sur les paroles des deux seuls morceaux chantés, « Lost » par Armande Ferry-Wilczek et Madeline Ardouin sur « Only One », mais s’attache aujourd’hui à accompagner sa musique par de véritables constructions d’images, autant de choses qui peuvent se révéler utiles pour appréhender plus en profondeur des titres comme « 911 », « Le nouveau western », « The Elevator » et « Under Urban » ou encore la trilogie des « Minamata » inspirée directement de la maladie neurologique du même nom apparue à la suite des rejets de mercure de l’industrie nippone dans la mer … Fort d’une production soignée et d’un son digne de ce nom, « Dark City » est un de ces albums capables de bousculer le public et de le faire avancer dans le bon sens, celui de la création et de l’imagination !