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FRANKY LEE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 22 janvier 2012
 

There is no hell like other peoples happiness
(Franky Music – 2011) 
Durée 43’56 – 13 Titres

http://www.frankylee.com
http://www.myspace.com/frankylee

Ils sont trois, viennent de Suède et s’amusent depuis maintenant cinq ans à semer la panique sur toutes les scènes européennes en y déversant sans crier gare leur musique très fortement teintée de punk et de rock … Rien de bien surprenant quand ont sait que Franky Lee n’est autre que le projet réunissant Mathias Färm de Millencolin au chant, guitares, basses et pianos, Magnus Hägerås de The Peepshow aux guitares, basses et pianos et Fredrik Landh de Randy à la batterie et à la basse. Des vétérans de la scène rock en quelque sorte, mais des vétérans qui sont loin d’être des vieillards et qui se montrent capables de tenir la distance non seulement quand il est question de mettre à mal les tympans et les cervicales d’un public de jeunots mais aussi quand l’heure est venue d’arroser en leur compagnie une fin de soirée à la bière. Affreux, sale et méchant, Frankie Lee n’est certainement pas le gendre idéal mais quand il s’installe sur scène ou dans la platine, il n’y a pas grand monde pour résister à son charme !

Du power punk mélodique mais musclé, des rythmiques tirées à quatre épingles et des riffs bien tendus, des refrains immédiats et des couplets fédérateurs, Franky Lee n’a rien inventé de ce qui contribue à faire un bon album de rock’n’roll mais il s’attache à faire le job avec tellement de talent et tellement de bonne humeur que l’on ne peut que taper du pied en mesure et plus si affinités à la découverte de « There Is No Hell Like Other Peoples Happiness », une galette hautement corrosive mais tellement conviviale que l’on se sent obligé de lui resservir une tournée une fois qu’elle a vidé la première. A ce jeu pas franchement innocent, on consommera sans aucune modération et jusqu’à satiété des titres à tomber sur le cul comme « Genius And Imagination », « The Fall Of The Great Misunderstood », « Stone Cold Crazy », « Trust In Me » ou « A Man Without A Head », autant de pièces qui n’en appellent à pas grand chose de plus que du binaire et du basique mais qui au bout du compte se révèlent à chaque fois efficaces en diable. Une mention spéciale pour la voix qui contribue à perforer les esprits et à rester en mémoire toute la journée et qui, épaulée pas des chœurs bien dosés, est un des plus indiscutables de ce projet construit sur des fondations en béton. Que la force live soit avec eux ! Et qu’elle les pousse jusqu’à nous tant qu’elle y est …